Iodure d'ytterbium(II)
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__ Yb2+ __ I− structure cristalline du l'iodure d'ytterbium(II) |
Identification |
Nom UICPA
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diiodoytterbium
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Synonymes
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diiodure d'ytterbium
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No CAS
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19357-86-9
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No ECHA
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100.214.149 |
PubChem
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4227090
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SMILES
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InChI
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InChI : vue 3D InChI=1S/2HI.Yb/h2*1H;/q;;+2/p-2 InChIKey : SJLISRWUWZVXNZ-UHFFFAOYSA-L
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Apparence
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poudre jaune[1]
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Propriétés chimiques |
Formule
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I2YbYbI2
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Masse molaire[2]
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426,863 ± 0,005 g/mol I 59,46 %, Yb 40,54 %,
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Propriétés physiques |
T° fusion
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~999 °C[3]
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Cristallographie |
Système cristallin
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trigonal
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Classe cristalline ou groupe d’espace
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P3m1 (no 164)
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Paramètres de maille
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a = 448 pm c = 696 pm[4]
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Précautions |
SGH[3] |
H315, H319, H335, P261 et P305+P351+P338H315 : Provoque une irritation cutanée H319 : Provoque une sévère irritation des yeux H335 : Peut irriter les voies respiratoires P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
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Composés apparentés |
Autres cations
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Iodure de samarium(II)
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. |
modifier |
L'iodure d'ytterbium(II) est un composé chimique constitué des éléments ytterbium et iode. C'est un solide jaune qui se dissout dans l'eau en formant des solutions toutes aussi jaunes. L'iodure d'ytterbium(II) a été synthétisé conjointement à l'iodure de samarium(II), (SmI2), comme réactif en synthèse organique.
Préparation
La préparation de l'iodure d'ytterbium(II) est réalisée par décomposition thermique de l'iodure d'ytterbium(III)[1] :
Une autre préparation en conditions douces consiste en la réaction de l'ytterbium métallique et de l'1,2-diiodoéthane dans le tétrahydrofurane (THF)[5]. Bien que le réaction soit menée à température ambiante, la sensibilité des produits et réactifs est telle qu'il est nécessaire de travailler en condition strictement anhydre et sous gaz inerte. En présence d'oxygène, une oxydation rapide vers l'ytterbium(III) a lieu. Celle-ci est visuellement reconnaissable par le changement de couleur de vert à jaune :
Propriétés
L'iodure d'ytterbium(II) est très sensible à l'air et à l'humidité. Il est oxydé rapidement à l'air en ytterbium(III) et ses solutions aqueuses se décomposent rapidement avec un dégagement d'hydrogène, une décoloration totale et précipitation d'iode élémentaire. En milieu acide, le réaction devient incontrôlable[1].
((de
)) YbI2 sintert bei 0,01 Torr ab etwa 780 °C⇔ = YbI2 commence à ramollir(?) vers 780 °C à 0,01 Torr et vers 920 °C, donne une masse fondue visqueuse. Commence alors une dismutation en Yb et YbI3. Vers 800 °C, un sublimé jaune d'YbI2 est observé sur les parois du contenant ce qui masque partiellement la dismutation. Le point de fusion de l'iodure d'ytterbium(II) ne peut donc être déterminé de façon exacte[1],[6].
Utilisation
L'iodure d'ytterbium(II), comme l'iodure de samarium(II) (SmI2), est utilisé comme réactif réducteur et de couplage dans diverses synthèses organiques[5].
Notes et références
- ↑ a b c et d G. Jantsch, N. Skalla, H. Jawurek, Zur Kenntnis der Halogenide der seltenen Erden. V. – Über die Halogenide des Ytterbiums, Zeitschrift für anorganische und allgemeine Chemie, 1931, vol. 201, pp. 207–220. DOI 10.1002/zaac.19312010119.
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ a b et c Fiche Sigma-Aldrich du composé Ytterbium(II) iodide, powder, ≥99.9% trace metals basis, consultée le 19/05/2016., (PDF)
- ↑ W. Döll, W. Klemm, Messungen an zwei- und vierwertigen Verbindungen der seltenen Erden. VI. Über die Struktur einiger Dihalogenide., Zeitschrift für anorganische und allgemeine Chemie, 1939, vol. 241, pp. 239–258. DOI 10.1002/zaac.19392410211.
- ↑ a et b P. Girard, Jean-Louis Namy, Henri Kagan, Divalent Lanthanide Derivatives in Organic Synthesis. 1. Mild Preparation of SmI2 and YbI2 and Their Use as Reducing or Coupling Agents, J. Am. Chem. Soc., 1980, vol. 102(8), pp. 2693–2698. DOI 10.1021/ja00528a029.
- ↑ Gmelins Handbuch der anorganischen Chemie, System Nr. 39, Band C 6, pp. 199–200.
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Kagan, Jean-Louis Namy, Lanthanides in organic synthesis, Tetrahedron, 1986, vol. 42(24), p. 6573–6614. DOI 10.1016/S0040-4020(01)82098-6.
- Patrick G. Steel, Recent developments in lanthanide mediated organic synthesis, J. Chem. Soc., Perkin Trans. 1, 2001, p. 2727–2751. DOI 10.1039/a908189e.
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