Pour une preuve de cette inégalité, voir[4] théorème 9.3. La première condition sur est l'homogénéité en . La seconde condition exprime qu'à homogénéité fixée, ne peut pas dépasser la valeur d'interpolation avec , i.e. . Le cas limite interdit est lorsqu'il a la même homogénéité que , sauf si auquel cas le résultat est trivial (en intégrant fois).
Pour une extension au cas des exposants de dérivation non entiers, voir [5].
Conséquences
Pour , la norme de dans le membre de droite de l'inégalité ci-dessous n’apparaît plus. Dans ce cas on retrouve les injections de Sobolev.
Un autre cas spécial de l'inégalité d'interpolation de Gagliardo–Nirenberg est l'inégalité de Ladyzhenskaya(en), qui s'obtient pour ou et .
Références
↑(en) L. Nirenberg, « On elliptic partial differential equations », Ann. Scuola Norm. Sup. Pisa, vol. 13, no 3, , p. 115–162.
↑(en) Thierry Cazenave, Semilinear Schrödinger equations, New York/Providence (R. I.), Courant Lecture Notes in Mathematics, vol 10, New York University, Courant Institute of Mathematical Sciences, New York; American Mathematical Society, Providence, RI, , 323 p. (ISBN0-8218-3399-5, lire en ligne), p. 9.
↑Jean Ginibre, Introduction aux équations de Schrödinger non linéaires, cours de DEA 1994-1995, Orsay, Université de Paris-Sud, , 147 p. (ISBN978-2-87800-147-1 et 2-87800-147-8), p. 13
↑(en) « Gagliardo–Nirenberg inequalities and non-inequalities: The full story », Annales de l'Institut Henri Poincaré C, Analyse non linéaire, vol. 35, no 5, , p. 1355–1376 (ISSN0294-1449, DOI10.1016/j.anihpc.2017.11.007, lire en ligne, consulté le )
(en) Luc Tartar, An Introduction to Sobolev Spaces and Interpolation spaces, Lecture Notes of the Unione Matematica Italiana, vol 3, Springer, 2007, 1st edition
(en) Robert A. Adams et John J. F. Fournier, Sobolev Spaces, Academic Press, 2003, 2e édition