Le gouvernement a répondu en formant le Jatiya Rakkhi Bahini, qui a commencé à réprimer la population. Cette force a été impliquée dans de nombreuses accusations de violation des droits de l'homme, notamment des assassinats politiques, des fusillades par des escadrons de la mort et des viols.
Anthony Mascarenhas affirme qu'à la fin de 1973, le nombre de meurtres à motivation politique au Bangladesh après l'indépendance s'élevait à plus de 2 000. Parmi les victimes figuraient des membres du parlement et nombre de ces meurtres étaient le résultat de conflits internes au sein de la Ligue Awami[5]. Les Gonobahini ont également tué de nombreux membres de la Bangladesh Chhatra League et de la Ligue Awami[3].
Le gouvernement a répondu en formant le Jatiya Rakkhi Bahini. Anthony Mascarenhas a affirmé qu'en l'espace de trois ans, le nombre de morts, principalement des membres du Jatiya Samajtantrik Dal, a atteint 30 000, tous tués par le Jatiya Rakkhi Bahini[5].
Fin de l'insurrection
Après avoir été le dirigeant de facto de la nation, Ziaur Rahman se rend compte que le désordre déclenché par la mutinerie des soldats doit être réprimé fermement si l'on veut rétablir la discipline dans l'armée. Ziaur Rahman déclare la loi martiale, réprime le Jatiyo Samajtantrik Dal, Abu Taher est condamné à mort et d'autres personnalités du parti se voient infliger diverses peines d'emprisonnement[7].
Héritage
Human Rights Watch affirme que la violence institutionnalisée commise par le Jatiya Rakkhi Bahini au cours de l'insurrection a établi la culture de l'impunité et la prévalence généralisée des abus commis par les forces de sécurité dans le Bangladesh indépendant[2].