Il est situé sur cinq campus différents : Toulouse-Rangueil, Toulouse-Ponsan, Auch, Castres et Albi, dans la région Occitanie. C'est le plus grand IUT de France.
Historique
Les instituts universitaires de technologie ont été créés en 1966 en application de la première tranche du plan Fouchet[1],[2]. C'est cette année-là qu'est ouvert l'institut universitaire de technologie de Toulouse 'A', à Toulouse-Rangueil, avec les départements de génie civil et de génie mécanique et productique (GMP)[3]. Mais par anticipation à cette ouverture, une première promotion de DUT GMP a commencé ses études en 1965 au lycée technique aéronautique de Toulouse, au lycée Déodat-de-Séverac et à l'INSA Toulouse. En 1967, ces 40 premiers étudiants sortent diplômés[4]. Par ailleurs, trois autres départements de génie électrique et informatique industrielle (GE2I), informatique et information-communication sont créés cette même année, suivis en 1968 des départements génie chimique et gestion des entreprises et administrations (GEA). En 1969, ce dernier intègre l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier. Une antenne est créée à Rodez avec le département administration des collectivités publiques et des entreprises[5]. L'année suivante, une antenne est créée à Tarbes avec un département GEA. À Toulouse-Rangueil, deux autres départements sont implantés : mesures physiques (MP) et techniques de commercialisation (TC)[6]. En 1974, un 2e IUT est créé à Toulouse à l'université Toulouse II-Le Mirail sous le nom d'IUT Toulouse 'B'[7]. Il déménagera dans ses locaux de Blagnac et de Figeac en 1995 avant de se diviser en deux instituts distincts en 2001 : IUT de Blagnac et IUT de Figeac[8].
En 1980, un département de GEA est ouvert à Rodez, suivi en 1985 d'un département d'informatique[5]. En 1986, un autre département GEA est créé à Toulouse-Ponsan. Puis en 1987, un département de GMP voit le jour à Tarbes. Cette même année, l'antenne de Rodez devient un institut indépendant : institut universitaire de technologie de Rodez[5].
En 1991, une antenne de l'IUT A de Toulouse est créé à Auch, avec un département de génie biologique. L'année suivante, un département de chimie est créé à Castres[9], tandis qu'un département de TC ouvre à Tarbes. Un an plus tard, l'antenne tarbaise de cet IUT devient une unité administrativement indépendante : l'institut universitaire de technologie de Tarbes[6]. La même année, l'antenne de Auch ouvre son département GEA. En 1997, est créé à Castres un département services et réseaux de communication (renommé en 2013 en métiers du multimédia et de l'Internet). En 2000, les premières licences professionnelles ouvrent à l'IUT[10]. Deux ans plus tard, le département génie du conditionnement et de l'emballage (GCE) est créé à Castres. En 2006, l'antenne d'Auch ouvre un département hygiène, sécurité, environnement (HSE), et en 2010 Castres crée son propre département TC[4].
Depuis septembre 2021, l'IUT de Toulouse, comme les autres IUT, se sont réorganisés et proposent désormais le bachelor universitaire de technologie (BUT), un diplôme national en 3 ans qui remplace le DUT et les licences professionnelles [11],[12]. Les 17 DUT sont remplacés par leurs 17 BUT équivalents [13]. A la rentrée 2023, la plupart des licences professionnelles ont été intégrées dans les BUT [14].
Directeurs de l'IUT
La liste des directeurs de l'IUT Paul Sabatier est la suivante[4],[15],[16] :
L'IUT de Toulouse accueille et soutient 8 unités de recherche, regroupant quelque 150 enseignants-chercheurs et 80 doctorants. 130 autres enseignants-chercheurs de l'IUT sont rattachés aux laboratoires de l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier[27].
Unités de recherche partenaires de l'IUT 'A' Paul Sabatier
Matériaux et structures composites – Surface, usinage, matériaux et outillages – Modélisation des systèmes et microsystèmes mécaniques – Métrologie, identification, contrôle et surveillance [28].
Esthétique et histoire de l’audiovisuel – Savoirs pratiques et poïétiques des arts plastiques et appliqués – Information communication et médias audiovisuels – Centre disciplinaire de sémiolinguistique textuelle [29].
Information et communication – Communication, pratiques, sens, textualités – Politiques urbaines soutenables – Médiapolis / Grecom – Médiations en information / communication spécialisée – Organicom – Psychologie sociale de la communication [31].
Systèmes microbiens complexes agro-alimentaires –Systèmes microbiens complexes environnementaux – Biofilms : étude des mécanismes impliqués dans la formation, le maintien et la destruction de biofilms microbiens [33].
Sciences des matériaux – Nanomatériaux – Revêtements et procédés de dépôt – Vieillissement et durabilité des matériaux [35]. Conception et caractérisation de molécules ou d’édifices polyatomiques originaux, aux interfaces de la chimie de coordination et de l’hétéro-chimie avec les matériaux ou la biologie [36].
Modélisation du fonctionnement et télédétection des surfaces continentales – « Systèmes d’observation » : vers des stratégies d’observations permettant de rendre compte de la complexité des surfaces [37].
En 2022 l'établissement a été classé 26ème du classement complet réalisé par Thotis[38]
Bibliographie
Sur les IUT : Pierre Benoist, Une histoire des instituts universitaires de technologie (IUT), Paris, Classiques Garnier, coll. « Histoire des techniques », , 208 p. (ISBN978-2812446382).
↑« Le Directeur de l'Institut Universitaire de Technologie (IUT) de l'université Paul Sabatier de Toulouse, Roger Eychenne, quitte ses fonctions. », La Dépêche, (lire en ligne)
↑« Patrick Laurens élu à la tête de l’IUT Paul Sabatier », Toulouse 7, (lire en ligne)