L'IMAF est créé le par la fusion de trois centres de recherche, le Centre d'études des mondes africains (CEMAf), le Centre d'études africaines (CEAf) et le Centre d’histoire sociale de l’islam méditerranéen (CHSIM).
Axes de recherche
Les travaux de l'IMAF portent sur l’ensemble du continent africain et s’ordonnent autour de six axes :
Fabrique et circulation des savoirs
Mondialisations africaines dans la longue durée et globalisations
Pouvoirs, espaces, mémoires (frontières, mobilisation et dissidence, violence, conflits)
En 2015, l’IMAF regroupe 286 membres dont 25 chercheurs (17 CNRS, 6 IRD et 2 émérites), 30 enseignants-chercheurs, 20 ingénieurs, techniciens et administratifs, 30 post-doctorants et autres chercheurs, 12 jeunes docteurs et 169 doctorants.
Direction
L'IMAF est co-dirigé par Hervé Pennec et Fabienne Samson. Le directeur-adjoint du site d’Aix-en-Provence est Henri Médard[1]. Les anciens directeurs sont Pierre Boilley et Eric Jolly.
Revues de l'IMAF
L’IMAF est impliqué dans plusieurs revues académiques
Anthropologie et développement, anciennement Bulletin de l'APAD, publiée par l'Association euro-africaine pour l'anthropologie du changement social et du développement (APAD)[6], en ligne sur revue.org[7].
Localisation
Le laboratoire est réparti sur deux sites depuis le regroupement des sites parisiens (Ivry, Malher et Raspail) sur le campus Condorcet en septembre 2019[8] :
L’IMAF est membre de l'AEGIS, réseau européen de recherche sur l'Afrique.
Il participe au Groupement d'intérêt scientifique «Études africaines en France», réseau pluridisciplinaire du CNRS consacré à l'Afrique[9], dont il abrite le secrétariat.
L'IMAF a participé à l'organisation des 3e journées du Réseau des études africaines (REAf) à Bordeaux, en [10] et a co-organisé la 6e conférence européenne des études africaines (ECAS 2015) à Paris en [11].
Bibliothèques
La Bibliothèque de recherches africaines (BRA),située au centre Malher jusqu'en septembre 2019, a intégré le Grand équipement documentaire du Campus Condorcet[12]. Elle y apporte des fonds variés (imprimés, revues, fonds d'archives,…) spécialisés sur les études africaines (histoire, géographie, anthropologie, sciences politiques…)[13].
La bibliothèque du Centre d'études africaines[14], créée en 1957 et riche de 25 000 monographies et plus de 500 revues, a rejoint en 2011 la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC - 65, rue des Grands Moulins, 75013 Paris).