Le poste d'inspecteur général des monuments historiques est créé le par François Guizot, alors ministre de l'Intérieur. Sa mission est ainsi définie en 1831[3] :
« Constater l'existence et faire la description critique de tous les édifices du royaume qui, soit par leur date, soit par le caractère de leur architecture, soit par les événements dont ils furent les témoins, méritent l'attention de l'archéologue, de l'historien, tel est le premier but des fonctions qui me sont confiées ; en second lieu, je dois veiller à la conservation de ces édifices en indiquant au Gouvernement et aux autorités locales les moyens soit de prévenir, soit d'arrêter leur dégradation. »
Prosper Mérimée lui succède le [5]. Il transmet aux préfets une instruction datée du destinée à faire connaître les monuments les plus importants et les plus anciens de leur département, classés par ordre d'importance, afin ainsi de répartir les crédits d'entretien et de restauration[1]. Il est secondé par la commission des monuments historiques, qui établit la première liste des monuments historiques en 1840. Il effectue également une tournée dans l'Ouest de la France[6], notamment en Bretagne[7].
XXe siècle
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En 1939, Jean Verrier, inspecteur général des monuments historiques spécialisé dans les objets, fait procéder à la mise à l'abri des vitraux des édifices religieux menacés par les bombardements[8].