The The est alors composé uniquement du chanteur, auteur-compositeur et multi-instrumentiste Matt Johnson. Il est accompagné par des musiciens de session et des amis tels que le batteur d'Orange Juice Zeke Manyika, Anna Domino et la chanteuse de Rip Rig + PanicNeneh Cherry. C'est un album engagé, en partie consacré à la condamnation de la politique menée par Margaret Thatcher. John Lydon, l'ancien chanteur des Sex Pistols, déclare que c'est le disque le plus méchant qu'il avait entendu depuis des années[3]. L'influence de Tom Waits y est palpable, en particulier dans le morceau Sweet Bird of Truth[3].
Les chansons Infected, Heartland et Sweet Bird of Truth sont toutes trois censurées par la BBC. La première en raison de son évocation du SIDA, la seconde pour sa critique véhémente de la politique de soumission britannique vis-à-vis des États-Unis, et la troisième parce qu'elle compare les différences de motivation entre des soldats occidentaux rémunérés et des djihadistes fanatisés[4].
Tout comme le précédent (Soul Mining), les illustrations de la pochette sont réalisées par Andrew Johnson, le frère de Matt, sous le pseudonyme d'Andy Dog. L'œuvre a un style distinctif et suscite parfois la controverse, notamment la sortie initiale du single Infected, qui représente un diable se masturbant. Le disque est retiré de la vente et réédité avec une version modifiée du même dessin.
Réception
Cet album donne lieu à quatre singles classés dans les charts britanniques, notamment Heartland, qui atteint le Top 30. Aux États-Unis, l'album se classe 89e au Billboard 200[6].