Elle a suivi des leçons de violon et de violoncelle dans son enfance. Plus tard, elle apprend le contrepoint, l’harmonie et la composition avec les docteurs Kitson et Hewson à Dublin et par correspondance avec son cousin Charles Wood. Ina Boyle a voyagé périodiquement à Londres pour étudier avec Ralph Vaughan Williams. Elle a également suivi les cours de Percy Buck.
À cause de l’isolement d’Ina Boyle, sa musique était rarement jouée. Elle a néanmoins composé jusqu’à sa mort. Sa composition The Magic Harp (1919) a reçu un Prix Carnegie. En 1948, Lament for Bion reçoit une mention honorable.
Ina Boyle a écrit des ballets, un quatuor à cordes, un opéra (Maudlin of Paplewick), trois ballets, des mélodies, des symphonies et des œuvres pour chœur et orchestre.
Elle meurt d’un cancer en 1967. Ses archives sont conservées à la bibliothèque du Trinity College, à Dublin.
Œuvres principales
Opéra
Maudlin of Paplewick (d'après The Sad Shepherd de Ben Jonson), opéra pastoral (1966)
Musique chorale
The Transfiguration pour ténor, chœur mixe et orgue (1922)
Gaelic Hymns (d'après les Carmina gadelica, traduits par Alexander Carmichael) (1924)
Christ is a Path (Giles et Phineas Fletcher), cantate de chambre (1925)
A Spanish Pastoral (Sainte Thérèse, traduite par Arthur Symons) pour soprano et chœur d'hommes (1931)
Orchestre
Elegy (1913) pour violoncelle et orchestre
The Magic Harp, rhapsodie (1919)
Colin Clout, pastorale (1921)
Symphonie no 1 « Glencree » (1927)
Phantasy pour violon et orchestre de chambre (1926)
Psalm pour violoncelle et orchestre (1927)
Symphonie no 2 « The Dream of the Rood » (1930)
Overture (1934)
Concerto pour violon (1935)
Wild Geese, pour petit orchestre (1942)
Voix et orchestre
Soldiers at Peace (Herbert Asquith) pour chœur et orchestra (1916)
Still Falls the Rain (Edith Sitwell) pour alto et orchestre à cordes (1948)
Symphonie no 3 « From the Darkness » (Edith Sitwell) pour contralto et orchestre (1951)
No Coward Soul is Mine (Emily Brontë) pour alto et orchestre à cordes (1953)