L'origine du nom de cette impasse est énigmatique[2].
Il existait à Bruxelles une autre impasse presque homophone : l'impasse CADO appelée aussi impasse CADOLLE (Kadollegang en néerlandais), située rue des Vierges n°8 et disparue vers 1866[3].
Les portes donnant accès à l'impasse des Cadeaux et à l'impasse Saint-Nicolas sont intégrées à un grand bâtiment de style baroque classicisant[4] qui occupe les numéros 8-12 de la rue du Marché aux Herbes.
Ce bâtiment, dénommé « Maison de l'Ange », est daté de 1700 par un cartouche situé en haut de la façade (« MDCC ») mais il a reçu un nouveau parement en briques orange et en pierre d'Euville en 1946[4].
Description
L'entrée de l'impasse des Cadeaux se situe à l'extrémité gauche de ce bâtiment. Datant de la rénovation de 1946, cette porte est constituée de piédroits harpés en pierre de taille supportant un arc en anse de panier sur lequel est gravé le nom de l'estaminet qui occupe le fond de l'impasse : « À l'Imaige Nostre-Dame ».
Au-dessus de cet arc, une niche abrite une statue de la Vierge à l'Enfant[1], encadrée de deux ancres de façade en forme de cœur et surmontée de l'enseigne en fer forgé de l'estaminet.
À l'intérieur de l'impasse, les maçonneries sont faites de briques chaulées avec soubassement peint en noir.
Le mur du fond était orné d'une statue de la Vierge en terre cuite, disparue et brisée vers le , et d'une vasque en pierre blanche ornée d'une tête d'homme et de deux volutes baroques.
↑Jean d'Osta, Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles, Bruxelles, 1986, p. 62: "Son nom lui avait été donné en 1851. Il semble qu'auparavant elle n'a pas eu de nom officiel"