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L'augmentation de l'immigration des personnes venant du Cap-Vert vers le grand-duché de Luxembourg a commencé au début des années 1970. La raison de cette vague migratoire était la pauvreté et la famine dans le pays d'origine des migrants capverdiens[1].
Histoire
La vague d'immigration de citoyens de l'archipel du Cap-Vert vers le Luxembourg a eu lieu à partir de 1970. Le pays, qui dépendait encore de la puissance coloniale portugaise, avait une économie faible, ce qui a poussé de nombreux citoyens à chercher le chemin vers l'Europe. La plupart des Capverdiens ont choisi le Portugal ou la France comme pays d'immigration au début des années 70[2]. Cependant, ce n'est que peu après que le Luxembourg est devenu une destination visée. Les hommes arrivaient d'abord au grand-duché sans femme ni enfants et cherchaient du travail, le plus souvent dans le domaine des travaux manuels. Une fois l'installation assurée, ils ont été rejoints par les femmes et les enfants, ces derniers souvent déjà adolescents, qui cherchaient également du travail[3].
À partir de 1975, il y a eu un revirement. Le Cap-Vert est devenu indépendant et n'était plus une colonie portugaise. Depuis, le gouvernement capverdien a créé l'IAPE (l’Institut d’appui à l’émigrant), qui a eu pour objectif de soutenir les émigrés et de maintenir un lien avec le pays d'origine. En 2001, l'IAPE a été renommé « Institut des Communautés » et poursuit toujours les mêmes objectifs[4].
Les migrants capverdiens se sont surtout installés dans la capitale luxembourgeoise ainsi que dans la partie sud-ouest du pays[5]. Les communes de Differdange, Esch-sur-Alzette, Hesperange et Luxembourg sont les plus représentées[6].
En 1981, 301 citoyens capverdiens vivaient au Luxembourg. En 1991, on pouvait compter 1101 citoyens et dix ans plus tard, ils étaient 1660[7].
Aujourd'hui
Au 1er janvier 2023, 2488 Capverdiens ont vécu au grand-duché de Luxembourg. En 2015, le chiffre était un peu plus élevé ; 2883 citoyens capverdiens vivaient au Luxembourg[8]. Toutefois, ce chiffre pourrait être fallacieux, car dans des statistiques menées par le portail des statistiques Statec, les migrants sont analysés en fonction de leur passeport national. De nombreux Capverdiens ont un passeport portugais et comptent donc parmi les Portugais au Luxembourg[5].
Au Luxembourg, quelques personnalités éminentes ont des origines capverdiennes. Monica Semedo, née en 1984 à Grevenmacher, a des parents capverdiens. Ceux-ci sont venus au Luxembourg dans les années 1970 dans l'intention de trouver du travail[9]. Aujourd'hui, Monica Semedo est une femme politique luxembourgeoise, membre du Parlement européen et ancienne présentatrice de télévision.
Références
↑Annick Jacobs, Altay Manço, Frédéric Mertz, « «DIASPORA CAPVERDIENNE» AU LUXEMBOURG. Panorama socio-économique, rôles dans les mouvements migratoires et solidarité avec le pays d'origine », RED - Recherche Etude Documentation, no 21, , p. 3 (lire en ligne [PDF])
↑Annick Jacobs, Altay Manço, Frédéric Mertz, « « DIASPORA CAPVERDIENNE »AU LUXEMBOURG. Panorama socio-économique, rôles dans les mouvements migratoires et solidarité avec le pays d’origine », RED - Recherche Etude Documentation, no 21, , p. 11 (lire en ligne [PDF])
↑Annick Jacobs, Altay Manço, Frédéric Mertz, « « DIASPORA CAPVERDIENNE » AU LUXEMBOURG. Panorama socio-économique, rôles dans les mouvements migratoires et solidarité avec le pays d’origine », RED - Recherche Etude Documentation, no 21, , p. 33 (lire en ligne [PDF])
↑Annick Jacobs, Altay Manço, Frédéric Mertz, « « DIASPORA CAPVERDIENNE » AU LUXEMBOURG. Panorama socio-économique, rôles dans les mouvements migratoires et solidarité avec le pays d’origine », RED - Recherche Etude Documentation, no 21, , p. 78 (lire en ligne [PDF])
↑Annick Jacobs, Altay Manço, Frédéric Mertz, « « DIASPORA CAPVERDIENNE » AU LUXEMBOURG. Panorama socio-économique, rôles dans les mouvements migratoires et solidarité avec le pays d’origine », RED - recherche etude documentation, no 21, , p. 32 (lire en ligne [PDF])
↑Denis Scuto, « Histoire des immigrations au Luxembourg (XIXe – XXIe siècles) », OGBL (ed) : 25 ans d’action pour l’immigration, 1985-2010, p. 32 (lire en ligne [PDF])