L'hôpital Santa Maria Nuova est le plus ancien hôpital encore actif à Florence. Situé dans le centre historique, son entrée principale donne sur la Piazza di Santa Maria Nuova, qui s'insère dans la via Bufalini et la via Sant'Egidio.
Histoire
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L'hôpital a été fondé en 1288 par Folco Portinari[1], le père de Béatrice bien-aimée de Dante qui a persuadé « Monna Tessa », la matriarche de la famille, de le construire. Sa dépouille est enfouie sous la pierre tombale, toujours visible dans le « cloître des ossements » de l'hôpital.
Cette institution, qui est une des plus anciennes et importantes du bien-être florentin, est devenue au fil des siècles très riche et puissante, grâce aux nombreux dons et legs. L'hôpital a aussi un riche héritage artistique en raison de la profusion de décorations réalisées au cours des siècles par certains des meilleurs artistes florentins.
Les besoins de l'hôpital n'ont pas permis la conservation in situ des œuvres artistiques et de nombreux chefs-d'œuvre ont été transférés dans des musées situés à proximité : Spedale degli Innocenti et Musée national San Marco.
L'hôpital, qui a été divisé en deux zones, « secteur femmes » et « secteur hommes », peut accueillir environ deux cents patients.
Œuvres
Dans les salles de l'administration (salle de la Présidence et salon de Martin V), dont l'accès se fait par le grand escalier de l'ancien cloître des os, sont conservées des fresques détachées et autres œuvres provenant de la façade de l'église Sant'Egidio, de l'hôpital et autres couvents :
Consécration de la nouvelle église Sant'Egidio par le pape Martino V, fresque avec synopia de Bicci di Lorenzo, détachée de la façade de Sant'Egidio.
Martin V confirme les privilèges de l'hôpital, fresque détachée, réalisée vers 1473 par Gherardo di Giovanni dit « del Fora », repeinte en 1560 par Francesco Brina, provenant de la façade de Sant'Egidio.