Il entre en service le , comme lieutenant en second au régiment de Touraine-infanterie, enseigne le , il sert en Flandre de 1743 à 1748. Il est nommé lieutenant le , et capitaine le . Capitaine en second lors de la réforme de 1748, il sert en Hanovre de 1757 à 1762.
Replacé dans une compagnie le , il est fait chevalier de Saint-Louis la même année. Il est blessé grièvement de plusieurs coups de sabre à la bataille de Minden le , et il devient aide-major le . Passé dans une compagnie de nouvelle formation en 1763, il entre au service du roi de Prusse en 1768, avant de rejoindre la Pologne en 1771.
Autorisé à rentrer en France en 1772, il obtient une gratification de 800 livres le , puis un brevet de major en même temps qu'une pension de retraite de 1 080 livres le .
Dans la confusion qui règne sous la Terreur, il est déchu de son rang le . Mais dès le , il est de nommé chef de brigade à la 42e demi-brigade de bataille. Remplacé le , il est mis en congé de réforme et placé à la suite du 4e régiment d'infanterie de ligne le . Il est admis à la retraite le .
Bibliographie
Thierry Lentz ; Denis Imhoff: La Moselle et Napoléon : étude d'un département sous le Consulat et l'Empire, éd. Serpenoise, Metz, 1986. (p. 224-225)
Alexandre Mazas, Histoire de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, tome 1,
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 406