Ils pratiquent le culte des ancêtres.
La majorité des Hungana est actuellement composée des Chrétiens à majorité baptiste, membres de la Communauté Baptiste du Congo (CBCO).
Les Hungana sont avant tout des agriculteurs (manioc, arachide) et des éleveurs (chèvres, cochons). Les hommes chassent à l'aide de chiens munis de grelots (ndibu). Hommes et femmes pratiquent la pêche, mais avec des méthodes différentes. Ces dernières utilisent notamment le mbaka, une plante qui leur permet d'empoisonner le poisson. Ils sont aussi forgerons[2].
↑Emma Maquet, Outils de forge du Congo, du Rwanda et du Burundi dans les collections du Musée royal de l'Afrique centrale à Tervuren, Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren, 1965, p. 42
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Emil Torday et T. A. Joyce, « Notes on the ethnography of the Ba-Huana », in Journal of the Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, 36, juillet-, p. 272-300
Kingala et Ngwabana, Tu es méchant, personne ne te mangera ! : mythes hungana, Ceeba Publications, Bandundu, République du Zaïre, 1975, 227 p.
Léon Matangila Musadila et de Bruno Lapika (dir.), « Les Hungana », in Le paradoxe politique : une réalité pour la diversité culturelle au Congo-Kinshasa : le cas des ethnies de la province de Bandundu, L'Harmattan, Paris, 2007, p. 65-67 (ISBN978-2-296-03099-2)
(en) Ruth Engwall et Yvonne Engwall Sheline, Congo-Hungana : an ethnographic survey of the Hungana and related peoples of Bandundu region in the Republic of Zaïre (formerly Kwilu Province in Belgian Congo), Y.E. Sheline, Tallahassee (Floride), 1983, 504 p.
Julien Volper (dir.), La part de l'ombre, Musée du quai Branly / Skira, Paris, 2021, 176 p. (ISBN9782370741455)