Il fait partie de la suite de l'empereur Henri II, en 1019[1].
Il poursuit la construction de la cathédrale de Lausanne[1], engagée sous l'épiscopat de son prédécesseur, Henri.
Il pourrait être à l'origine d'un synode provincial, organisé à Montriond sous Lausanne, en 1036 (1037 ?), afin de proclamer la trêve de Dieu[1],[2]. Cette assemblée, mentionnée dans la chronique de 1235 de Conon d'Estavayer, a été admise par la tradition, tandis que Ernst Steindorff (1874) la plaçait sous l'épiscopat d'Henri de Bourgogne, et les historiens modernes — Ludwig Huberti (1892), Gabriel Le Bras (1946) ou Bernard Bligny (1960) — l'ont remise en cause[3]. Dans une étude parue en 1968, Olivier Dessemontet, directeur des Archives cantonales, conclue que la question ne peut être tranchée, mais que la tradition est valable[3].
Hugues fait plusieurs donations à l'Église de Lausanne[1],[4].
Hugues meurt le [1], « la veille des calendes de septembre, un mercredi »[3]. Son corps est inhumé dans la cathédrale[1], aux côtés de son père[3].
↑Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 54, REG 188.
↑ abc et dOlivier Dessemontet, « La Trêve de Dieu proclamée à Montriond sous Lausanne : état actuel de la question », Revue historique vaudoise, no 76, , p. 34-54 (lire en ligne).
↑Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 54, REG 187.