Hubertus zu Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, né le au château de Schönwörth à Kufstein et mort le à Bonn, est un journaliste, écrivain et homme politique allemand.
Biographie
Hubertus Friedrich, prince zu Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, vient de la famille des comtes de Löwenstein-Scharffeneck, une branche créée en 1552. Ses parents sont le comte Maximilian von Löwenstein-Scharffeneck et la baronne Constance von Worms ; ils divorcent en 1912. En 1915, son père se remarie avec Adelheid Freiin von Berlichingen. Hubertus a deux frères et deux sœurs. Plus tard, il prend le titre de Prinz. Le , il épouse à Palerme Helga Schuylenburg, avec qui il a trois filles.
En 1933, il émigre en Autriche. En 1934, il est rédacteur en cher et éditeur de l'hebdomadaire Das Reich à Sarrebruck. Il se prononce contre le retour du territoire du Bassin de la Sarre vers l'Allemagne nazie et pour la prolongation de la mission de la Société des Nations, afin de former un gouvernement allemand en exil. En raison de son livre Nach Hitlers Sturz – Deutschlands kommendes Reich, qui imagine la chute d'Hitler, il perd sa nationalité allemande. Il s'en va en Angleterre en 1935 puis aux États-Unis en 1936 où il est nommé professeur de droit constitutionnel et d'histoire. Il crée l'American Guild for German Cultural Freedom et la Deutsche Akademie der Künste und Wissenschaften im Exil. La ligue soutient les républicains dans la guerre d'Espagne.
Löwenstein revient en Allemagne en 1946 et devient le chef du bureau de presse de Caritas à Brême. Il obtient aussi un poste d'enseignant en histoire et en droit constitutionnel à l'université de Heidelberg. En 1950 et 1951, il participe à des campagnes demandant la restitution de Heligoland puis de la Sarre à l'Allemagne. Entre 1951 et 1953, il est à la tête du comité de rédaction sud-allemand de l'hebdomadaire Die Zeit.
Le , il va dans l'insurrection de Budapest pour soutenir les insurgés et témoigner du soutien de l'Occident. Il parle à la radio et rencontre des membres du gouvernement et le cardinal József Mindszenty dans sa prison. Après l'invasion des troupes soviétiques, il est arrêté, interrogé à plusieurs reprises et finalement expulsé. De 1960 à 1971, il est conseiller spécial auprès du service de presse et d'information du gouvernement fédéral.
Engagement politique
Durant la République de Weimar, Löwenstein appartient au Zentrum. Par ailleurs, il est membre de la Reichsbanner Schwarz-Rot-Gold et s'occupe à Berlin-Brandenbourg d'une organisation auprès des enfants de 10 à 14 ans. Il appartient à la minorité de l'organisation para-militaire qui prône un "leader charismatique".
En plus de nombreux livres et articles sur les questions politiques et une histoire de l'Allemagne de nombreuses fois rééditée, Lowenstein écrit également des romans historiques se passant durant la Rome antique.
Écrits politiques et historiques
Die Tragödie eines Volkes. Deutschland 1918–1934. Steenuil-Verlag, Amsterdam 1934.
Deutsche Geschichte. Scheffler, Frankfurt a.M. 1951. 8. Auflage, Herbig, München, 1984, (ISBN3-7766-0920-6).
Stresemann. Das deutsche Schicksal im Spiegel seines Lebens. Scheffler, Frankfurt a.M. 1952.
Kleine Deutsche Geschichte. Scheffler, Frankfurt a.M. 1953.