Hoyt Hottel est diplômé en ingénierie chimique au Massachusetts Institute of Technology en 1924. Il fera sa carrière dans cet établissement comme assistant professeur (1928), professeur associé (1931) et professeur (1941). En 1965 il occupe la chaireCarbon P. Dubbs Professor of Chemical Engineering. Il devient émérite en 1968[3],[4].
De la fin des années 30 jusqu'au milieu des années 60 Hottel dirige les études sur l'énergie solaire[5]. Il en émergera l'équation de Hottel-Whillier-Bliss qui donne le bilan de fonctionnement d'un capteur plan[6] et la méthode zonale pour le calcul du transfert radiatif[7].
Durant la seconde guerre mondiale il dirige le groupe qui conçoit les bombes incendiaires au National Defense Research Committee[8]. De 1949 à 1956 il sera le président du comité Armed Forces Special Weapons Project Panel on Thermal Radiation.
(en) Hoyt C. Hottel, Thermodynamic charts for combustion processes, Wiley,
(en) Hoyt C. Hottel et A. F. Sarofim, Radiative Transfer, MIT Press,
(en) H. C. Hottel et J. B. Howard, New Energy Technology - Some Facts and Assessments, McGraw-Hill, (ISBN0-262-58019-5)
(en) James J. Noble, Adel F. Sarofim, Geoffrey D. Silcox, Phillip C. Wankat, Kent S. Knaebel et Hoyt C. Hottel, Perry's Chemical Engineers' Handbook : Heat and Mass Transfer, vol. 5, McGraw-Hill, (ISBN0-071-51128-8)
Le MIT a créé le Hoyt C. Hottel Lectureship en 1985 et la chaire Hoyt C. Hottel en ingénierie chimique en 1995. L'institut de la combustion a créé the Hottel Lecture.
↑(en) Anthony Denzer, The Solar House: Pioneering Sustainable Design, Rizzoli, (ISBN0-847-84005-0)
↑(en) Brian Norton, « Solar Energy », sur Thermopedia
↑(en) H. C. Hottel et E. S. Cohen, « Radiant Heat Exchange in a Gas-Filled Enclosure: Allowance for Nonuformity of Gas Temperature », AIChE Journal, vol. 4, , p. 3-14
↑(en) Hoyt Hottel, « Stimulation of Fire Research in the United States After 1940 (A Historical Account) », Combustion Science and Technology, vol. 39, nos 1-6, , p. 1-10