Pour éviter les incidents, seuls les hommes furent autorisés à demeurer en ville : leurs familles durent se disperser à la campagne. Pour ce désagrément, François Ier indemnisa les Toulonnais, les exemptant de la taille pendant dix ans[3].
Pendant cet hivernage, les équipages ottomans, en majorité chrétiens (principalement grecs) furent cantonnés sous tente au Mourillon où l'Eygoutier arrosait leurs potagers et où ils enterrèrent leurs morts[4],[5]. Selon un témoin « à voir Toulon, on pourrait s'imaginer à Constantinople »[6]. Selon l'historien Jean Bérenger, « les Provençaux furent finalement surpris par la discipline des Turcs et l'on note un début de fraternisation entre Chrétiens et Musulmans, en dépit d'incidents mineurs »[7].
↑Théodose Auzias, « Lecture sur le capitaine Paulin, baron de la Garde » (séance du ), Bulletin de l'Académie delphinale, Grenoble, Imprimerie municipale de Prudhomme, t. 5, , p. 152 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean Bérenger, « Les vicissitudes de l'alliance militaire franco-turque (– », Revue internationale d'histoire militaire, no 68, , p. 7–50 (14), repris dans Daniel Tollet (dir.) (préf. Lucien Bély), Guerres et paix en Europe centrale aux époques moderne et contemporaine : Mélanges d'histoire des relations internationales offerts à Jean Bérenger, Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, coll. « Mondes contemporains », , 662 p. (ISBN2-84050-258-5), p. 297–329 (303) [lire en ligne].