Hippolyte Cazaux ou Cazeau, né le à Ustou (Ariège), mort le à Paris, est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
États de service
Il entre en service le , comme volontaire dans le régiment d’Armagnac-Infanterie, puis il devient caporal le , et fourrier le 1er avril suivant. Il fait la première campagne d’Italie, et il reçoit son brevet de capitaine le , dans le bataillon des éclaireurs de la Meuse.
De l’an II à l’an IX, il participe à toutes les campagnes de la République et du Directoire, avec la plus grande distinction. Il se signale le au fort d'Ehrenbreitstein, où il est blessé d’un coup de feu à la cuisse gauche, ainsi que le à Meisenheim, où il combat avec bravoure avant d’être blessé d’un coup de sabre à la tête et d’être fait prisonnier.
Rentré en France le , il rejoint la 9e demi-brigade de ligne en Italie, et il se fait remarquer le , à la prise du pont de Plaisance, où il contribue à faire mettre bas les armes à l’arrière garde ennemie, composée de 80 hommes. Le premier consul voulant le récompenser de ses bons et loyaux services, lui accorde un sabre d’honneur le .
Le , il est nommé colonel du 18e régiment d’infanterie légère, et il fait la campagne de Prusse. En 1807, il sert en Dalmatie, et il participe à la campagne de 1809, en Italie, en Allemagne et en Croatie. Ayant eu la cuisse gauche amputée par suite des blessures reçues le , à Obrowatzo, il est nommé commandant d’armes de 3e classe le .
Le , il commande la place de Douai, et le suivant, il est nommé colonel major de l’hôtel des Invalides, poste qu’il occupera jusqu’au . Il est créé baron de l’Empire le .
Écartelé, au premier d'azur au pont de cinq arches, brisé au milieu, d'or, soutenu d'une rivière d'argent et sommé à dextre d'une ville du même, mouvant du flanc, accompagné d'une étoile d'argent, posée au deuxième point en chef ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au sabre en pal d'or, soutenu d'un foudre d'argent ; au quatrième d'azur, à trois chevrons, l'un sur l'autre, d'or - Livrées les couleurs de l'écu.
Sources
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 1, Bureau de l’administration, , 654 p. (lire en ligne), p. 582.