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Mohamed Brahimi ou plus communément connu sous le nom de Himoud Brahimi (ou Momo) est un acteur, dramaturge, plongeur, philosophe et écrivain algérien, reconnu pour sa contribution au cinéma et à la littérature algérienne. Son œuvre, marquée par un attachement à la culture populaire de la Casbah d'Alger, et aussi pour son record du monde de plongée en apnée dans le piscine de Paris en 1956[1].
Biographie
Enfance
Himoud Brahimi est né le 18 mars 1918 dans la Casbah d'Alger, un quartier historique riche en traditions et en spiritualité. Cette enfance dans la Casbah a profondément marqué sa vision artistique. Les réalités de la vie quotidienne du quartier, ses histoires et son ambiance spirituelle, influencent les thématiques de ses œuvres.
Carrière cinématographique
Himoud Brahimi s'est fait connaître dans le cinéma algérien au moment où le cinéma national cherchait à représenter la réalité sociale coloniale dans plusieurs films. Il adopte un style unique, mêlant humour et critique subtile. Il est très vite remarqué par Tahar Hanache qui lui reserve une place très importante dans son cinema, notamment dans le film Les plongeurs du desert en 1953. Apres l'independance, Momo passe par presque une décennie sans cinema, mais son grand retour dans le film Tahya ya Didou de Zinet ou il est co-scenariste[2], lui vaut immédiatement une place dans le cinema algérien.
Filmographie
Voici une liste des films de Himoud Brahimi. Il est reconnu pour son authenticité et son souci de représenter la société algérienne à travers ses personnages et ses récits.
En plus de sa carrière cinématographique, Himoud Brahimi est un auteur prolifique. Sa bibliographie inclut des essais, des récits et des œuvres poétiques explorant des thématiques sociales, philosophiques et linguistiques.
Œuvres
Romans, poésie, et autres publications
Les mots, le verbe et la parole,essai , Alger, El Ibriz editions, 2016, 127 p.[1]
Casbah Lumiere, essai, Paris, Joëlle Losfeld, 1993, 120 p.
Vision ailée, Algérie-Actualité, n° 120, 4 février 1968 (repris d'Ici Alger, mai 1960)
O Femmes Nouvelles, Femmes nouvelles, n° 51, octobre 1960
Pourquoi l'Arabe ?, Algérie-Actualité, n° 78, 16 avril 1967
Le 13e ébouillanté, Algérie-Actualité, n° 97, 27 août 1967
L'appât du lucre, conte, Algérie-Actualité, n° 101, 24 septembre 1967
La partie de domino, conte, Algérie-Actualité, n° 104, 15 octobre 1967
Le Spectacle créateur, Algérie-Actualité, n° 105, 22 octobre 1967
Souvenir, Algérie-Actualité, n° 107, 5 novembre 1967
Le guerrier endormi, Algérie-Actualité, n° 108, 12 novembre 1967
La terre, Algérie-Actualité, n° 109, 19 novembre 1967
Chabab el youm, Algérie-Actualité, n° 111, 3 décembre 1967
L'aveugle aux doigts d'orphée, Algérie-Actualité, n° 112, 10 décembre 1967
Le joueur de flûte, conte, Algérie-Actualité, n° 114, 24 décembre 1967
L'amour des poissons, Algérie-Actualité, n° 128, 31 mars 1968[11]
Œuvres sur Himoud Brahimi
Le fou de la Casbah, Jean-René Huleu, biographie, Paris, Editions Chemins de Traverse, 2012, 235 p.[4]
MOMO Le Poète Béni, Amar Belkhoudja, poésie, Alger, El Ibriz editions, 2013, 142 p.[5]
Tahia ya Momo, Çaliha Brahimi et Djamel Azzi, biographie, publié a compte d'auteur, 2006, 80 p.
Hommage et héritage
Un hommage à Himoud Brahimi a eu lieu le 27 avril 2023 au musée public national maritime d'Alger, réunissant des proches, des artistes et des admirateurs de son œuvre. Cet événement a célébré l'importance de son héritage, qui continue d'influencer les nouvelles générations d'artistes algériens[12].
↑« El Anka », sur The Movie Database (TMDb) (consulté le )
↑« Vent de sable », sur The Movie Database, TMDb (consulté le )
↑« Cri de pierre », sur The Movie Database (TMDb) (consulté le )
↑« Le Clandestin », sur The Movie Database, TMDb (consulté le )
↑« Ombres blanches », sur The Movie Database, TMDb (consulté le )
↑Jean Dejeux, « Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne d'expression française », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 10, , p. 111-303 (lire en ligne)