Hilmi Özkök naît en 1940 à Turgutlu, dans la province de Manisa. Son père est plombier et il fait face à la mort de sa mère à l'âge de trois ans[1].
Il entame des études au lycée militaire d'Isiklar (Işıklar) à Bursa (Turquie)[1]. Il termine ses études secondaires en 1957, et entre à l'Académie militaire turque, dont il sort diplômé en 1959, avec le grade de troisième lieutenant d'artillerie[2].
En 1996, il est promu au grade de général et commande les forces terrestres de l'OTAN en Europe du Sud. Il devient chef d'état-major adjoint des forces armées turques, poste qu'il occupe de 1998 à 1999[2], avant de devenir le 24e chef d'état-major de l'armée turque en 2002, poste qu'il occupera jusqu'à son remplacement en 2006 par Yaşar Büyükanıt[1].
Selon le magazine Chronicle, cité par Milliyet, il aurait été victime d'une tentative d'assassinat le , qui aurait échoué en raison de la forte sécurité l'entourant et d'un changement de son itinéraire[1].
Prises de position
Lors de l'invasion américaine de l'Irak en 2003, après que le Parlement a refusé de s'engager aux côtés des États-Unis, il est sous le feu des critiques émanant des deux camps. Il est critiqué par les États-Unis pour ne pas avoir assez incité les autorités turques à participer à cette opération. De l'autre côté, la presse nationaliste turque l'accuse d'être trop soumis au gouvernement[3].
En février 2020, il s'exprime sur les accusations selon lesquelles l'idéologie de Fethullah Gülen serait encore présente dans l'armée turque. Il se justifie en affirmant qu'elle ne violait pas la loi à l'époque où il dirigeait l'armée, et qu'elle ne justifiait donc pas un renvoi de l'armée[4].