Acquis aux idées du catholicisme social, il fonde en 1906 à Saint-Pol-de-Léon « l’œuvre des jardins ouvriers », puis en 1911 une caisse d’assurance agricole.
Il encouragea l'émigration de jeunes paysans bretons, notamment du Léon, sans perspectives d'avenir sur place, à émigrer, principalement vers le Périgord dans les décennies 1920 et 1930. Le se tient à Bergerac le premier "Congrès général des Bretons d'Aquitaine" ; Hervé Budes de Guébriant en est l'invité d'honneur et 300 délégués viennent l'écouter.
Le , il est nommé par le gouvernement de Vichy, président de la Commission Nationale d'Organisation de la Corporation agricole. Ses opinions sont assez avancées sur le régionalisme, et le préfet Jouany l'avait sollicité en juillet 1940 pour le poste de gouverneur de Bretagne[réf. nécessaire], en qualité de Breton et de bon Français, pour éviter une initiative allemande de gouvernement autonome avec un séparatiste à la tête[1].
Emprisonné en pour collaboration, il fut libéré en faute de preuve suffisante. Il demanda et obtint en 1952, auprès du Conseil d'État, le versement d'indemnités pour internement abusif[2].
Jean-Loup Avril, Mille Bretons : dictionnaire biographique, p. 183, Les Portes du large, Saint-Jacques-de-la-Lande, 2002, (ISBN2-914612-10-9)
Emmanuel Salmon-Legagneur, Les noms qui ont fait l’Histoire de Bretagne, p. 169, Coop Breizh/Institut Culturel de Bretagne, 1997, (ISBN2-84346-032-8) et (ISBN2-86822-071-1)
René Patay, Mémoires d'un Français moyen, 1974, p. 131 et 133
Étienne Maignen, De 1940 à 1941, réapparition d'une Bretagne provisoirement incomplète, un provisoire destiné à durer, Bulletin et mémoires, SAHIV, tome CXIV, 2010, p. 241 et 242