Après le dépôt d'une plainte de François Fillon contre Le Canard enchaîné, il est entendu par la police le à la demande du procureur de Paris. La plainte – qui faisait suite à un nouvel article du Canard sur l'affaire dite des emplois fictifs de Penelope Fillon – était basée sur l'article L97 du Code électoral, qui réprime « ceux qui, à l'aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manœuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages ». La plainte sera classée sans suite, fin novembre 2017, par le parquet de Paris qui déclarera dans une lettre adressée aux avocats de François Fillon et du Canard enchaîné que les faits décrits par l'hebdomadaire satirique avaient été pleinement confirmés par l'enquête[1].