Fils de António Bernardino Cidade et de Genoveva da Purificação Madeira, il est un lointain parent de saint Jean de Dieu[1], sur lequel il écrivit une étude[2].
Il épousa Aida Tâmega et est le père de Helena Cidade de Moura, elle-même devenant Grand Officier de l'Ordre de la Liberté le et étant la belle-mère de Amílcar Theias(pt) (ministre portugais du Territoire 2003-2004).
Biographie
Chroniqueur de la vie artistique lisboète
Au début du XXe siècle, il est le témoin privilégié de l'apparition de la nouvelle génération d'artistes portugais. Ils se réunissent dans les cafés littéraires, comme A Brasileira, à Lisbonne. En 1915, Cidade consacre un chapitre à ce café dans son "Inquérito à Vida Literária Portuguesa" (Enquête sur la vie littéraire portugaise).
Héros de la Première Guerre mondiale
Mobilisé en 1916, il a participé à la Première Guerre mondiale. Le , avec trois autres soldats, il traverse la ligne de feu allemande pour aller récupérer des soldats portugais faits prisonniers lors d'un précédent raid ennemi[3]. Cette action lui valut la Croix de guerre portugaise(pt)[4],[5]. Il sauvera aussi un soldat allemand, blessé au milieu de la ligne de front, en le ramenant du côté portugais pour le soigner[6].
Fait prisonnier le lors de la bataille de la Lys, il organise dans le camp des officiers des conférences littéraires. La première a porté sur "Camões, poète européen".
Vie Académique
En 1919, il devient membre de la Faculté de Lettres de l'Université de Porto jusqu'en 1930, quand Salazar arrête net ce pôle d'innovation et sa liberté de penser.
A expansão ultramarina e a literatura portuguesa (1943)
Camões em Lisboa e Lisboa nos Lusíadas (1972)
Portugal histórico-cultural (1972)
Références
↑(pt) Maria Manuela Tavares Ribeiro, Outros combates pela história, Imprensa da Universidade de Coimbra / Coimbra University Press, , 606 p. (ISBN978-989-26-0041-3, lire en ligne)