Herman Daly grandit à Houston. Ses parents gèrent une quincaillerie. À l'âge de huit ans il est atteint de la poliomyélite et est amputé du bras gauche. Il commence ses études à l'université Rice, mais c'est véritablement son passage à l'université Vanderbilt où il suit les cours de l'économiste Nicholas Georgescu-Roegen qui marque sa formation intellectuelle et son approche critique de la croissance économique[1].
Herman Daly s'est intéressé au concept de décroissance[3] et a œuvré en faveur de la diffusion d'un modèle économique « reliant l'approche bioéconomique de Georgescu-Roegen avec l'essor récent de la conscience et de la science du « système Terre »[4]. Ses recherches s'inscrivent dans une perspective bioéconomique[5]. Il plaide également en faveur de l'état stationnaire comme alternative à la croissance économique et affirme qu'il ne faut pas confondre croissance et développement et qu'il ne peut plus y exister de croissance durable[6].
Ecological Economics and the Ecology of Economics, 1999.
Ecological Economics: Principles and Applications, avec Joshua Farley, 2003.
(en) Uneconomic growth in theory and in fact, conférence, 1999 [2].
En français
Économie stationnaire, Les petits matins, 2018, 439 p. [Traduction par André Verkaeren de From Uneconomic Growth to a Steady-State Economy, Edward Elgar, 2014].
Références
↑ a et b(en) Benjamin Kunkel, « Ecologies of Scale. Interview with Herman Daly », New Left Review, no 109, , p. 80-104 (lire en ligne)
↑(en) « The Folly of Growth. How to Stop the Economy Killing the Planet », New Scientist, , p. 40-54 (lire en ligne)
↑(en) John Gowdy et Sabine O'Hara, Economic Theory for Environmentalists, CRC Press, 1995, p. 140.
Geseko von Lüpke et Peter Erlenwein (trad. de l'allemand), « Nobel » alternatif, 13 portraits de lauréats, Sète, La Plage, , 213 p. (ISBN978-2-84221-191-2)