D'abord joueur de football (Vigor Hamme et Sporting Lokeren), son travail de bibliothécaire dans un ministère lui inspire le roman qui le fait percer, De man die werk vond (1985), dont le héros, Louis Tinner passe son temps à boire et à fantasmer sur la distributrice de café.
Dès ce livre, Brusselmans est considéré comme un des innovateurs de la littérature flamande, avec Tom Lanoye et Kristien Hemmerechts. Son œuvre est marquée par un fort caractère autobiographique et a pour thèmes récurrents l'alcool, le sexe et l'ennui. Un autre de ses sujets de prédilection est la vie dans la campagne flamande dans les années 1970, comme dans Het einde van mensen in 1967 (1999).
Outre sa prolificité (septante-cinq romans), Brusselmans doit sa grande notoriété, notamment auprès du jeune public, à sa médiatisation (presse et télévision) ; qui lui vaut, par ailleurs, les moqueries du monde des lettres.
En 2006, le filmEx Drummer est adapté du roman éponyme[2].
Propos haineux tenus dans la presse
Dans un texte paru le 4 août 2024 dans l'hebdomadaire Humo, il écrit, en référence au conflit israélo-palestinien: "Je suis tellement en colère que j’ai envie d’enfoncer un couteau pointu dans la gorge de chaque Juif que je rencontre."[3],[4]
Œuvres
Traduction en français
Louis Tinner, bibliothécaire [« De man die werk vond »], Wavre, Belgique, trad. par Marie Hooghe et Pierre Guller, Éditions Mols, coll. « La longue vue », , 164 p. (ISBN978-2871210153)
Filmographie
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Comme scénariste
2007 : Ex Drummer[2],[5], scénariste, réalisateur : Koen Mortier
↑J. La., « Herman Brusselmans, l'enfant terrible des lettres flamandes, au cœur d'une vive polémique », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pascal Martin, « Les associations juives envisagent des poursuites contre Humo et l’écrivain Herman Brusselmans », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).