Son père l'envoie en Suisse, à Genève, où il obtient le baccalauréat. Il poursuit ensuite ses études à Paris, à la Sorbonne, où il obtient en 1907 une licence en langues et littératures classiques. Deux ans plus tard, il y soutient une thèse sur Le sentiment religieux chez Leconte de Lisle[1]
Elzenberg commence sa vie professionnelle à Neuchâtel, en Suisse, comme professeur de littérature française. Il part en 1912 pour la Pologne (qui est alors un territoire russe) où il continuera à enseigner le français et la philosophie dans des différentes écoles secondaires.
Dans les années 1936-1939, le philosophe donne des cours à l'Université Étienne-Bathory, à Wilno alors polonaise. Pendant l'Occupation allemande il s'engage dans l'enseignement clandestin travaillant, entre autres, comme gardien de nuit dans un atelier de menuiserie.
De retour en Pologne à partir de 1945, il enseigne pendant une courte période à l'Université catholique de Lublin. Il donnera ensuite, jusqu'à sa retraite en 1960, des cours d'axiologie et d'histoire de la philosophie à l'Université Nicolas-Copernic de Toruń. Ses cours sont cependant interrompus pendant six ans, de 1950 à 1956, du fait de son interdiction d'enseigner, accusé d'« idéalisme incorrigible » par les autorités communistes.