Henry de Percy (vers 1321 – ), 10e baron Percy de Topcliffe et 3e baron Percy d'Alnwick, est un important seigneur et militaire anglais du XIVe siècle.
Henry de Percy hérite des titres et possessions de son père à sa mort le . En juillet suivant, il est confirmé par Édouard III dans le poste de gardien des Marches[1] à la frontière écossaise auparavant détenu par son père. En , il est en outre nommé connétable du château de Roxburgh et shérif du Northumberland pour deux ans[1]. Au début de l'année 1356, il prend part à l'invasion anglaise de l'Écosse déclenchée en représailles à la défaite de Nesbit Moor l'année précédente. Il est de ce fait témoin le à Roxburgh de la renonciation d'Édouard Balliol au trône d'Écosse[1]. À nouveau nommé gardien des Marches en [1], Henry de Percy est impliqué dans les négociations avec l'Écosse qui aboutissent au traité de Berwick le .
Malgré son implication dans le conflit anglo-écossais, Henry de Percy n'abandonne pas son intérêt pour la guerre menée contre la France. Dès le mois de , il est nommé maréchal de l'armée royale à Calais[1]. Entre et , il accompagne Édouard III au cours de sa chevauchée dévastatrice en France et participe à ce titre à l'infructueux siège de Reims[1]. Le , il est présent à Calais où il figure parmi les seigneurs anglais qui jurent de respecter les clauses du traité de Brétigny[1]. Après avoir assisté le à Douvres au traité de mariage d'Edmond de Langley, 1ercomte de Cambridge, et de Marguerite de Flandre[1], Henry de Percy se retire dans ses possessions et meurt le à Alnwick, où il est inhumé.
Mariages et descendance
Peu avant le , Henry de Percy épouse en premières noces Marie de Lancastre, une des filles d'Henri de Lancastre, 3e comte de Lancastre. Le couple a deux enfants :
Devenu veuf le , il se remarie en secondes noces avant avec Jeanne Orreby, la fille de John Orreby, 2e baron Orreby. Il a deux autres enfants de cette union :