Henriette Guiral (née le à Menetou-Couture et morte le à Rumpshagen, peu de temps après sa libération de Ravensbrück) est une résistante française, membre du réseau Gallia-Kassanga. Elle est reconnue Morte pour la France, décorée de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance.
Elle s'engage dans la Résistance dans les Forces françaises combattantes, comme de nombreux membres de sa famille, à commencer par son mari Paul Guiral, leur fille Suzanne Guiral[2]et son neveu Georges Guiral.
Elle est agente P2, chargée de mission de 3e classe dans le réseau Gallia-Kassanga (grade homologué de sous-lieutenant)[4].
La Gestapo se présente au petit matin du au domicile de la famille Guiral à Montauban, à la recherche de Paul Guiral qui est absent. Quelques heures plus tard, le temps pour Henriette et Suzanne Guiral de faire disparaître tout élément compromettant, ils reviennent et, n'obtenant aucune information malgré les brutalités, arrêtent les deux femmes[5].
La ville de Montauban lui rend hommage en différents lieux. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Montauban, cours Foucault, sur celui du quartier Gasseras, sur une plaque commémorative au 61 rue de la Résistance et sur une plaque apposée dans l'église de Gasseras[4].
Une rue de la ville porte le nom de Rue Henriette-Guiral depuis 1995[4],[9].
↑Louis Olivet et André Aribaud, La mémoire : Heurs et Malheurs : Forces Françaises de l'Intérieur, Comité Départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation du Tarn-et-Garonne, , 268 p. (ISBN978-2-9522865-1-0, lire en ligne)