Henriette Hermine[3] Gudin est la fille du peintre Théodore Gudin (1802-1880)[4] et de sa première épouse, Adèle Bouillie (1799-1831). En 1848, elle réside au 21, rue de Hanovre à Paris. Mariée le à Paris avec Étienne François Fauchier[1], elle a un fils. Après son mariage, elle continue pourtant à signer ses peintures de son nom de jeune fille. Elle commence à signer ses toiles du nom de « Mme Fauchier » aux alentours de 1864. Elle adopte parfois le pseudonyme de Mahier.
À l'exemple de son père, Henriette Gudin voue sa peinture aux scènes maritimes. Elle participe au Salon de Paris en 1848, 1849, 1850 et 1853. En 1853, elle habite au 157 rue du faubourg Saint-Honoré à Paris[5].
Alors qu'elle assigne en justice un fabricant de lithographies qui avait reproduit ses tableaux par lithochromie, elle est déboutée le 28 janvier 1873 par la septième chambre correctionnelle de Paris[6], un jugement confirmé en appel le 14 mars 1873[7].
↑Archives de Paris, état-civil numérisé du 15e arrondissement, acte de décès no 2773 de l'année 1892. Toujours artiste peintre, elle meurt veuve à son domicile situé 193, rue de Vaugirard.
↑Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p..
↑Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN2-910173-07-0), n°243