Il épouse Gabrielle de la famille de Robien (1882-1939) en 1907 à Paris, mariage dont il a six enfants[1].
Parcours politique
Propriétaire agricole et châtelain de la Bourgonnière[2], il entre en politique en 1919 en devenant conseiller municipal conservateur de Tiercé, puis, à partir de 1928, conseiller général de Champtoceaux.
Il est député du au sous les couleurs de la Fédération républicaine[3] : il intervient alors essentiellement sur des questions économiques.
À la Libération, le préfet de Maine-et-Loire et le commissaire de la République, Michel Debré, procèdent à l’épuration. Ils font appliquer strictement dans le département l’ordonnance du , portant constitution d'une Assemblée consultative provisoire. Celle-ci prévoit l’inéligibilité « des membres du Parlement ayant abdiqué leur mandat en votant la délégation du pouvoir constituant à Philippe Pétain, le » sauf s’ils «se sont par la suite réhabilités par leur participation directe et active à la Résistance, participation constatée par décision du Conseil national de la Résistance ». Le seul parlementaire angevin vivant à être réhabilité est ainsi Henri de Saint-Pern[5]
Voir aussi
Bibliographie
« Henri de Saint-Pern », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Jean-Luc Marais et Marc Bergère, Histoire de l'Anjou : Le Maine-et-Loire aux XIX et XXe siècles, Éditions A&J Picard, 2009-05-25.