Henri Perdriau, né à Saint-Pierre-Montlimar le et mort à Montréal le , est un vitrailliste québécois d'origine française[1]. On lui doit notamment la réalisation de plusieurs verrières d'églises au Québec.
Après son apprentissage à Reims, il s'installe à Montréal en 1896[2]. Il travaille chez Vermonet, une firme d'Albert Vermonet, qui vend des vitraux provenant de France, dont il devient gérant. En 1907, il crée la Compagnie d'Art et d'Industries à Montréal[3].
En 1914, Perdriau ouvre un atelier de vitraux sous son propre nom, toujours à Montréal. Il réalise alors des commandes pour de nombreuses institutions publiques et religieuses. Il travaille en particulier avec Guido Nincheri qui dessine plusieurs de ses vitraux.
En 1918, Perdriau dissout son entreprise et s'associe avec le vitrier irlandais John Patrick O'Shea pour fonder la maison Perdriau et O'Shea qui réalise elle aussi plusieurs vitraux dans les églises du Québec[4].
Perdriau quitte l'entreprise en 1923. Il déménage ensuite aux États-Unis et se consacre au journalisme, métier qu'il avait déjà effectué à ses premières années à Montréal, entre autres pour les journaux La Presse et Le Devoir[3]. Il revient au Canada quelques années plus tard sans renouer avec le vitrail. Il meurt à Montréal en 1950.
Références
↑« Perdriau, Henri », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec,
↑Laurent Busseau, « Guido Nincheri : le savoir-faire de la Renaissance italienne à Montréal », Histoire Québec, vol. 22, no 4, , p. 14 (ISSN1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consulté le )
↑Laurent Busseau, « Guido Nincheri : le savoir-faire de la Renaissance italienne à Montréal », Histoire Québec, vol. 22, no 4, , p. 16 (ISSN1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consulté le )
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