Nommé en 1886 à l'Ecole française d'Athènes, Henri Lechat participe à des fouilles archéologiques au Pirée et à Corfou mais se consacre surtout à l'étude des trouvailles de statues découvertes sur l'Acropole par la Société archéologique d'Athènes. De retour en France, il enseigne à l'université de Montpellier à partir de 1889, puis à l'université de Lyon à partir de 1898[1]. De ses études sur les œuvres découvertes à l'Acropole, il tire deux ouvrages : Au musée de l'Acropole (1903) et La Sculpture attique avant Phidias (1905). En 1906, il devient membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[2].
A Lyon, il se consacre au musée des moulages de l'université dont il se sert pour appuyer son enseignement. Il l'enrichit et en rédige des catalogues. Ses contemporains le considérait comme « un des plus amples et des plus beaux du monde »[3] et trouvaient que son catalogue, « répertoire de premier ordre pour les historiens de la plastique antique, est considéré comme un chef-d'œuvre »[3].
↑Salomon Reinach, « Henri Lechat », Revue archéologique, , p. 286-287 (lire en ligne)
↑ a et bCharles-Victor Langlois, « Eloge funèbre d'Henri Lechat », Compte Rendu de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, , p. 188 (lire en ligne)