Neveu du peintre François Gérard, il est vérificateur à la direction des musées de 1840 à 1849.
Il se retire ensuite sur ses terres. Il devient maire de Barbeville et conseiller général du canton de Balleroy.
Il est député monarchiste du Calvados de 1881 à 1902, et s'oppose à la politique des gouvernements républicains successifs. Son fils Maurice Gérard lui succède.
Œuvre du baron François Gérard, 3 volumes, Paris, Vignières & Rapilly, 1852-1857.
Lettres adressées au baron François Gérard, peintre d'histoire, par les artistes et les personnages de son temps, seconde édition, 2 volumes in-12, Paris, A. Quantin, 1886
Il est autorisé à reprendre, par décret impérial du et lettres patentes du suivant, le titre de baron conféré à son oncle par lettres du roi Louis XVIII, en 1820[2].
Après la mort de son oncle (1837) et de sa tante (1848), il hérite d'une propriété à Auteuil (Seine), qu'il revend en 1852 à la comtesse d'Aubusson de La Feuillade[3].
Henri Gérard épouse à Paris en 1846 Pauline Schnapper. Dont :
Marie Gérard (1849-1915), mariée en 1870 avec Fernand, comte Foy (1847-1927), conseiller-général du canton de Bayeux, créateur du haras de Barbeville.
Maurice Gérard conseiller général et député du Calvados (1853-1924), marié en 1880 avec Béatrix de Dampierre (1856-1937).
Notes et références
Notes
↑Selon Bernard Gourbin, le musée porte le nom de son fils Maurice Gérard[1].
Références
↑Bernard Gourbin (préf. Christian Nisse, introduction Pierre Brunet), Fermes-manoirs du Bessin, Bayeux, Éditions OREP, , 80 p. (ISBN978-2-8151-0207-0), p. 10.
↑Vicomte Albert Réverend, Titres anoblissements et pairies de la Restauration, tome 3, Paris, H. Champion, rééd. 1974, p. 168.