Fils d'Edmond Louis Colin, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées et de Gabrielle Venner, issu d'une vieille famille de Metz où il passe son enfance, élève du collège de Saint-Dié, du lycée saint-Louis à Paris puis du Prytanée de La Flèche, engagé volontaire comme soldat de 2e classe au 117e Régiment d'Infanterie en 1889, Henri Colin entre à Saint-Cyr l'année suivante et fait partie de la promotion de Cronstadt (1890-1892). En 1894, il est promu lieutenant au 19e bataillon de chasseurs à pied.
Reçu à l'École supérieure de guerre en 1903, capitaine d'Infanterie en 1907, il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du Ministre de la Guerre le . Il est promu officier de la Légion d'honneur, le en tant que lieutenant-colonel commandant le 26e régiment d'infanterie.
Général du cadre de réserve, il remet le fanion de la section Croix-de-feu de Meurthe-et-Moselle à Nancy, en présence de La Rocque, en 1931[7]. Il a assisté à une réunion de propagande de cette ligue en 1935 à Nancy. Il est l'un des premiers signataires de l'appel à la création du R.N.L. ( Rassemblement national lorrain ) à Nancy à l'été 1936. Il est membre de ce groupement : il préside une réunion du RNL à Nancy en 1937 et il assiste à une réunion en [8]. Il est en même temps proche du Parti social français, collaborant par exemple au périodique de ce parti en Meurthe-et-Moselle en 1939, le Flambeau de Lorraine.
↑L'Est républicain, 16 mars 1931, Jean-François Colas, Les Droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002, (3 tomes), t. I, p. 58.