Henri Albert Canonge, né le à Barre-des-Cévennes, village situé à quelques kilomètres de Florac (Lozère) et mort le (à 67 ans) à Rodez (Aveyron), est un syndicaliste français et figure du mouvement coopératif d'après guerre[1].
Biographie
Le père de Henri Canonge est le pasteur Albert Adolphe Canonge (1872-1946) et sa mère Alix Rosalie Lamarche (1873-1961). Après des études au lycée du Parc à Lyon, il intègre l’Institut national agronomique en 1934 et en sort avec le titre d'ingénieur agronome.
Simultanément il est directeur de la Maison du Rouergue, 3 rue de la Chaussée-d'Antin[16] à Paris 9e[17].
Nommé conseiller d'État en service extraordinaire en 1970[17],[18] (section des travaux publics), Henri Canonge a également été membre du Comité économique et social européen de 1958 à 1976[19]. Il en est le président de 1974 à 1976[20],[21].
Président de l'Amicale des enfants du canton de Bozouls à Paris de 1970 à 1973 [8]
Au début des années 1970, il fait partie des notables aveyronnais défavorables au camp du Larzac et agit en sous-main à Paris en faveur des paysans contre l'armée lors de la lutte du Larzac[17],[22].
Maire de la commune de Mont-Saint-Père (Aisne) en 1977-1978. Une rue de Bozouls porte son nom[23],[24].
↑Les cultures politiques à Nîmes et dans la Bas-Languedoc oriental du XVIIe siècle aux années 1970 : Affrontements et dialogues, par François Pugnière, 406 pages, L'Harmattan, 16 juin 2008, (ISBN2-296-05855-8) et (ISBN978-2296058-5-52), consultable sur Google Livres (page 277)