Son surnom lui vint des points capitaux -surtout de son extraordinaire pied gauche, capable d'une portée précise à 50 voire 60 mètres !- qu'il inscrivit si souvent pour son équipe (dont il fut le meilleur réalisateur), lors de l'ultime étape parisienne !
Béziers atteint la finale du Championnat de France en 1971 où il affronte le RC Toulon, après avoir battu Agen en demi-finale. Les Biterrois l'emportent après prolongation, grâce notamment à deux pénalités d'Henri Cabrol, marquant les débuts du « Grand Béziers ». Cabrol remporte quant à lui son premier bouclier de Brennus[3],[4].
L'année suivante en 1972, dans une saison sans défaite[5], les Biterrois sont de retour en finale du championnat et font cette fois face à Brive. Cabrol inscrit l'intégralité des points de son équipe et Béziers s'impose 9 à 0, devenant champion de France pour la seconde année consécutive[6],[7].
En 1974, Béziers atteint la finale du championnat de France et affronte le RC Narbonne au Parc des Princes. Henri Cabrol est titularisé à l'ouverture. Dans un match serré, les Narbonnais prennent l'avantage grâce à un essai de François Sangalli. Puis, en fin de rencontre, les Héraultais repassent devant grâce à un drop de Cabrol qui offre la victoire et le Bouclier de Brennus aux siens, privant Walter Spanghero d'un titre de champion de France qu'il n'obtiendra jamais[8],[9].
Par la suite il joue avec l'équipe italienne du Rugby Parme de 1980 à 1981, et entraîna l'US Cognac en 1982[1]. Il rejoue ensuite quatre saisons en division d'honneur avec l'US Murviel-lès-Béziers aux côtés d'Olivier Saïsset et d'Élie Vaquerin de 1983 à 1986, puis encore 2 saisons avec l'équipe B de l'ASB, en 1987 et 1988.
De 1972 à 1974, il obtient quatre capes en équipe de France au cours desquelles il inscrit huit points[2].
Il a été interviewé par Henry Mouysset pour la rédaction d'un ouvrage relatant la vie de son club de toujours: On m'appelait Monsieur Finale, éd. Les Presses du Languedoc, publié en 2004 et préfacé par Raoul Barrière.
Son père (dit Ciseaux) a été champion de France juniors pour l'ASB en 1936.
Il reçoit la médaille d'or de la ville de Béziers en 1974.
Il tient un commerce (buraliste, puis restaurateur).
Meilleur réalisateur cumulé en finales du Championnat de France en 1976 (36 pts), 1977 (44 pts) et 1978 (51 pts).
Meilleur réalisateur du Championnat de France en 1970, 1971, 1972 (record: 204 pts), 1976, 1978.
Meilleur buteur du Championnat de France en 1970, 1971 (155 pts), 1972, 1973, 1976, 1978.
Annexes
Bibliographie
Henri Mouysset, « Henri Cabrol », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 536-537 (ISBN978-2846211901)
Références
↑ ab et c« Henri Cabrol », sur finalesrugby.fr (consulté le )