Membre du mouvement des nabis, il exprima des opinions libertaires.
Biographie
Élève à l'Académie Julian à Paris, Henri-Gabriel Ibels y fait la connaissance de Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Maurice Denis, Paul-Élie Ranson et Paul Sérusier qui constituent le groupe des nabis autour du Talisman. Surnommé le « Nabi journaliste » pour son penchant vers la vie sociale, illustrateur politique, passant son temps dans les journaux, il est l'un des maîtres de l'affiche et du dessin. Il puise son inspiration dans la vie de la rue, des cafés-concerts, des rings de boxe et du cirque.
Selon Félix Fénéon en 1891, « circonscrit par de fortes lignes, le pinceau de M. H.–G. Ibels volute à la Van Gogh dans le sens de la forme. M. Ibels, dans ses dessins, dans ses eaux-fortes, exerce une verve neuve de satiriste »[3].
Le Café-concert, 1892, pastel sur papier, Nouveau-Brunswick, Zimmerli Art Museum.
Scènes de cirque avec les clowns Footit et Chocolat, vers 1895, encre et gouache sur papier, Palm Beach, collection David E. Weisman et Jacqueline E. Michel.
Les Tisserands, saison théâtrale 1892-1893, 1892-1893, lithographie en couleurs sur vélin crème.
Performance huitième ; La Belle au Bois rêvant ; Mariage d'argent ; Ahasvère par le Théâtre Libre, 1892-1893, programme de théâtre imprimé par Eugène Verneau, Art Institute of Chicago.
↑ a et bRenaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
↑Conseil général des Yvelines, commission permanente dans sa séance du , ref. : 2009-cp-2795.1
Claire Dupin, « Henri-Gabriel Ibels (1867-1936). Un promeneur engagé », in: Actes de la Journée d’études, Actualité de la recherche en XIXe siècle, master 1, années 2012 et 2013, Paris, HiCSA ([PDF] texte intégral sur hicsa.univ-paris1.fr).