Le Dr Helene Mambu, représentante de l'OMS au Cameroun, lors d'une conférence de presse à la sortie du bureau du Premier ministre, à Yaounde, en février 2008.
Hélène Mambu rejoint le ministère de la Santé du Zaïre, en 1981, comme directrice adjointe de la division mixte pour la lutte contre les maladies transmissibles aux enfants (combating child communicable diseases, CCCD)[2], et le Programme élargi de vaccination (PEV)[3],[4]. Cette importante division a supervisé la mise en œuvre de la politique de santé dans des champs allant de la vaccination, le paludisme, la maladies de type diarrhée, l'épidémiologie, au Sida. Elle en devient la directrice en 1983, un poste qu'elle occupe jusqu'à son départ pour l'Organisation mondiale de la santé en 1988. Au cours de ces six années à la tête de l'énorme division EPI/CCCD, Mambu et son équipe ont aidé à mettre en place un large éventail de changements dans le système de santé du pays, quant à son organisation, sa structure et son infrastructure[4], dont les effets sont encore loués aujourd'hui par les experts de la santé.
En 1990, elle devient représentante de l'OMS (Resident Representative) au Rwanda, jusqu'en [5] lorsque le génocide rwandais a obligé tous les membres de l'équipe expatriés non-MINUAR à évacuer pour raisons de sécurité, à Nairobi, au Kenya. Elle continue à exercer sa fonction de représentante au Rwanda depuis Nairobi jusqu'en .
Hélène Mambu est plus tard nommée représentante de l'OMS au Mali, où elle a travaillé de 1995 à 2001, puis au Cameroun[6], où elle a exercé de 2001 jusqu'à sa retraite en [7].
Comme c'est le cas pour de nombreux fonctionnaires internationaux des Nations unies, tout au long de sa carrière, Mambu a été appelée dans le monde, par plusieurs organisations, telle l'Alliance GAVI, comme experte de l'OMS, sur un large éventail de domaines en matière de santé et de bien-être, ainsi que comme diplomate.
↑ a et b(en) Helene Mambu, « Role of Nongovernmental Agencies in Vaccine Delivery », Reviews of Infectious Diseases, vol. 11, (JSTOR4454945)
↑(en) Mark Fritz, « Hidden Combatant: War Spreading Aids -- Chaos In Rwanda Creates Conditions For More Infection », Seattle Times, (lire en ligne, consulté le )