Les sites situés en Île-de-France, au nombre de quatre, sont animés par un service pédagogique des Hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France (HLMN-IDF)[4], dirigé par Antoine Grande (d)[5] puis par Jean-Baptiste Romain[6].
Critères
Parmi les nombreux lieux de mémoire du territoire français, les Hauts lieux de la mémoire nationale répondent aux critères cumulatifs suivants :
ils ont un caractère national et emblématique d'un aspect des conflits contemporains ;
ils sont entretenus par le ministère des Armées ou sous sa responsabilité, afin de perpétuer la mémoire des conflits contemporains et de maintenir le lien armée-nation.
Ces Hauts lieux génèrent du tourisme de mémoire, attirant 900 000 visiteurs en [8]. En leur fréquentation est de 1 200 000 visiteurs, représentant 10,5 % de la fréquentation totale des lieux de mémoire[7].
↑ a et bSylvain Moura, Christian Calzada et Caroline Marchal, « La fréquentation touristique liée au tourisme de mémoire : 12 millions de visites en », ÉcoDef, Observatoire économique de la Défense, no 99, (lire en ligne).
↑Thomas Fontaine, « Natzweiler-Struthof : L'émergence du haut lieu de mémoire », En Jeu. Histoire et mémoires vivantes, no 10 « Nouvelles recherches sur les déportations et les camps », (lire en ligne).