Une Harrington jacket est une veste. Il s'agit d'un vêtement léger, de mi-saison, en toile fine et généralement doublé en Tartan Royal Stewart. Elle est d'abord pensée pour la pratique du golf, et portée initialement dans les quartiers de haute bourgeoisie. Puis elle se diffuse dans les milieux musicaux britanniques et devient un vêtement emblématique des sous-cultures anglaises : punk, rock, Mods, skinheads.
Historique
Naissance du vêtement de golf (années 1930)
La modèle nait dans les années 1930 : il s'agit d'un vêtement léger, de mi-saison, en toile fine et généralement doublé en Tartan Royal Stewart. Son tissu est imperméable et sa coupe courte est adaptée à la pratique du golf, sport pour lequel il a été conçu à l'origine. Les marques Baracuta et Grenfell lancent un modèle proche et se disputent sa paternité[1]. La marque anglaise Baracuta crée le blouson de golf, alors appelé G9[2],[3], qui serait donc la marque à l'origine des premiers Harringtons.
« Harrington » est un surnom qui est apparu dans les années 1960. Ce nom trouve son origine dans un feuilleton à succès diffusé à la télévision américaine : Peyton Place. L'un des personnages, joué par Ryan O’Neal, s’appelait Rodney Harrington et portait un blouson de golf G9, de la marque anglaise Baracuta. Ce blouson, célèbre grâce à la série et au personnage de Rodney Harrington, est donc devenu un « Harrington »[3]. Ce blouson devient également à la même époque symbole du style Ivy League[4].
Il existe une marque française du nom de Harrington. Elle a été déposée en 1985. Une partie de la production est à présent réalisée en France, à Tours ou la première boutique Harrington a ouvert son magasin[7]
↑Marnie Fogg (dir.) et al. (trad. de l'anglais par Denis-Armand Canal et al., préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l'art », (1re éd. 2013 Thames & Hudson), 576 p. (ISBN978-2-08-130907-4), « Le style Ivy League », p. 312-313