Harlette Hayem (madame Fernand Gregh) (-) est une femme de lettres française. Mme Gregh a signé divers articles de critique du pseudonyme d'Henry Chalgrain. Ses premiers vers écrits parurent en , dans la Revue de Paris. Au début, elle a signé de son nom, mais lorsqu'elle s'est mariée, elle a adopté le nom de son mari et a signé Mme Fernand Gregh.
Dans la presse, elle a utilisé le pseudonyme de Claude Ascain, pour collaborer au Figaro, aux Lettres, à L'Illustration, à La Revue de Paris, etc. On lui a aussi attribué[9] à tort ce pseudonyme pour des romans policiers dont Henri Musnik était en fait l'auteur, avec le même nom de plume[10],[11],[12].
Elle repose avec son époux au cimetière de Thomery.
Œuvres
Ses poèmes sont sérieux, mais proches. Elle y montre une âme sensible et familière, libre de tout romanticisme et sans débordement lyrique.
Vertige de New York (Société française d'éditions littéraires et techniques, 1935)[13]. Pour ce guide de voyage, elle a reçu le prix Ralph Beaver Strassburger[14]
↑Acte de naissance de François-Didier-Fernand-Armand-Louis Georges Gregh sur le site des Archives de Paris 16e, le 29 mars 1926, vue 27/31, acte n° 364
↑Acte de naissance de Geneviève-Isabelle-Charlotte-Harlette-Catherine-Raymonde Gregh sur le site des Archives de Paris 16e, le 17 juin 1904, vue 10/31, acte n° 709
↑(en) Ellen Constans, « Ouvrières des lettres: Les Romancières dans la production de la littérature de masse de la première moitié du XXe siècle », Belphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatique, vol. 7, no 2, (ISSN1499-7185, lire en ligne, consulté le )
↑Paul J. Hauswald, « Aspects du récit d’espionnage dans les fascicules populaires : Alain Martial et Cie », Le Rocambole n° 34-35, 2006, », Le Rocambole, vol. 34-35, , p. 175-260 (résumé)