Le haras national d'Annecy fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Histoire
Sous le Premier Empire, Annecy accueille l'un des quatre dépôts équins, créé en 1806, dans un ancien couvent dominicain[2]. Sa capacité était de 24 étalons[2].
La Savoie revient définitivement à la maison de Savoie en 1815. Le dépôt d'Annecy devient dès lors un haras royal avec une nouvelle capacité de 80 étalons[2]. Lorsque le duché de Savoie est uni à la France, en 1860, le haras devient impérial[2].
Sous la Troisième République, le haras est déménagé dans un bâtiment construit spécialement entre 1880 et 1885[1],[2].
Sa fermeture a été décidée en 2005[2], à la suite de la restructuration des haras nationaux. À la suite de son acquisition en 2013 par la ville d'Annecy, le lieu est peu à peu réhabilité jusqu'à la présentation d'un projet global de restauration[3], dont le début des travaux est prévu à fin 2020 et leur achèvement en 2023[4]. Après le changement de maire en 2020, le projet est maintenu mais connaîtra deux modifications par rapport au projet initial[5].
Incident du « sauté de poulain » en 2004
La sociologue française Catherine Tourre-Malen cite l'incident du « sauté de poulain de trait façon bourguignon », survenu lors d'une présentation d'étalons au haras d'Annecy le , en exemple de symptôme du rejet de l'hippophagie en France[6]. Lors de cette présentation, un sauté de poulains de trait était proposé au menu, provoquant un absentéisme d'éleveurs de chevaux de sport et une importante polémique[6]. Le directeur du haras se défend de toute provocation et évoque la défense des intérêts économiques des éleveurs de chevaux de trait[6]. L'affaire provoque une controverse importante sur le web de la part de cavalières, et est répercutée dans la presse quotidienne nationale ainsi que lors d'un court débat télévisé[6]. Le directeur du haras finit par présenter des excuses, en soulignant que la majorité des Français veulent ignorer que la majorité des poulains de trait élevés en France sont destinés à la boucherie[6].
Description
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↑ abcd et eCatherine Tourre-Malen, Femmes à cheval : La féminisation des sports équestres : une avancée ?, Belin, , 299 p. (ISBN978-2-7011-4242-5), p. 218.