L'élevage des chevaux est réorganisé après l'indépendance de la Tchécoslovaquie, en 1918 ; la création d'un haras national est alors préconisée afin de mettre des étalons reproducteurs à disposition de la population[2]. Un nouveau programme d'élevage voit le jour au haras de Topoľčianky[2]. En 1920, le haras est agrandi par de nouvelles constructions, et complété par l'arrivée de reproducteurs de race Nonius[3]. Il dispose aussi d'un hippodrome, pour organiser des courses de chevaux[4]. Il ouvre officiellement le [2].
Ce haras est voisin du château de Topoľčianky[5], résidence d'été du président de la Tchécoslovaquie Tomáš Masaryk, qui aime le fréquenter et y pratique l'équitation, étant un cavalier confirmé[6].
La marque de ce haras est composée des lettres « ČRS » surmontées d'un grand « T » ; elle est apposée sur la cuisse des chevaux[5].
Fonctionnement
En plus du Lipizzan, dont il est le seul haras d'élevage en Tchécoslovaquie puis en Slovaquie[7], il s'y élève l'Arabe Shagya depuis 1921[8]. Depuis sa création, ce haras a fait naître des centaines de chevaux arabes, et en a vendu aux États-Unis et en Allemagne de l'Ouest[9].
Le haras de Topoľčianky est toujours une entreprise d'État[10]. Il est possible d'y pratiquer l'équitation ou une promenade en attelage sur réservation[10].
[Isenbart et al. 1988] Hans-Heinrich Isenbart, Emil M. Bührer, Heinz Nürnberg et Kurt Albrecht (trad. de l'anglais par D. Burgaud-Fouquet), Le Cheval Impérial : La saga des Lipizzans, Ars Mundi, , 202 p. (ISBN2-86901-040-0 et 978-2-86901-040-6, OCLC454262705, lire en ligne)
[Pjontek et al. 2012] J. Pjontek, O. Kadlečík, R. Kasarda et M. Horný, « Pedigree analysis in four Slovak endangered horse breeds », Czech Journal of Animal Science, vol. 57, no No. 2, , p. 54–64 (ISSN1212-1819 et 1805-9309, DOI10.17221/5132-cjas, lire en ligne, consulté le )