Le haras de Constantine, créé le par l'administration coloniale française, est situé à Alélik, dans la plaine de l'Alélik, à environ 6 km de Bône ; c'est le haras qui dessert l'entièreté de la province de Constantine[1]. Il se trouve aussi proche d'une localité du nom de Mansourah[2]. Plus tard (avant 1856), des annexes de ce haras sont créées à Constantine même, à Sétif et à Batna[3],[4].
Histoire
La création du haras est postérieure à la « pacification » de la région[4], accompagnant la colonisation française. Auparavant, une expédition d'achat de chevaux avait été menée en 1839 dans cette province[5]. Le marché aux chevaux de Constantine est fréquenté par différentes tribus qui y vendent leurs chevaux[6].
Missions
Le haras de Constantine est à la fois un dépôt de remontes et un dépôt d'étalons[7]. Il achète donc des étalons pour les autres haras de l'Algérie, et des chevaux ainsi que des mulets pour les régiments de cavalerie d'Afrique[7]. En 1880, ce haras reste l'un des trois établissements hippiques militaires de l'Algérie, avec ceux de Mostaganem et de Blida[8].
Notes et références
↑Marius Outrey, Dictionnaire de toutes les localitées de l'Algérie, (lire en ligne), p. 25.
↑Georges-Robert, Voyage à travers l'Algérie: notes et croquis, Tallandier, (lire en ligne), p. 160.
↑Journal des haras, chasses, et courses de chevaux, des progrès des sciences zooïatriques et de médecine comparée, Parent, (lire en ligne), p. 6
↑ a et bFrançois Charles Du Barail, Mes souvenirs: 1820-1851, Plon-Nourrit et cie, (lire en ligne)
↑Journal des haras, chasses, et courses de chevaux, des progrès des sciences zooïatriques et de médecine comparée, Parent, (lire en ligne).
↑ a et bJ. Jacoulet, Traité d'Hippologie, S. Milon fils, (lire en ligne), p. 676.
↑Belgium Ministère des affaires étrangères, Recueil consulaire contenant les rapports commerciaux des agents belges à l'étranger: Publié en exécution de l'arrêté royal du 13 novembre 1855 par le Ministère des affaires étrangères, (lire en ligne), p. 443.