En France, la conception des structures des hangars à dirigeables a bénéficié des travaux de l'ingénieur Gustave Eiffel, spécialiste des constructions métalliques de grande taille : ponts, halles etc. Après avoir achevé sa tour Eiffel pour l'exposition universelle de 1889, Gustave Eiffel a créé deux laboratoires aérodynamiques successifs à Paris, d'abord sur le Champ de Mars puis dans le Quartier d'Auteuil, pour étudier les effets du déplacement de l'air sur différents corps : profils d'ailes, hélices, maquettes d'avions, bombes... Les travaux de Gustave Eiffel ont permis de réaliser des hangars à la structure légère mais solide, capables de résister aux vents les plus violents[2].
Lieux
En France
Le Hangar Y à Meudon, son nom venant d'un repérage alphabétique sur un plan levé en 1886.
Pendant l'entre-deux-guerres, la marine des États-Unis a utilisé trois grands dirigeables pour faire de la reconnaissance océanique, d'où l'aménagement d'une usine et de deux bases aéronavales (Naval Air Station) :
Goodyear Airdock, à Akron dans l'Ohio, site de montage de la société Goodyear-Zeppelin, construit en 1929 ;
Hangar One à Moffett Field(en), entre Mountain View et Sunnyvale en Californie (près de San Francisco), construit en 1933.
Le début de la Seconde Guerre mondiale a pour conséquence un programme de surveillance côtière utilisant des dirigeables à enveloppe souple (blimpmodèle K) pour lutter contre les sous-marins, avec huit nouvelles bases construites en 1941-1943, pour un total de 17 hangars, la majorité en bois :