Hamza Yacef est né le à la Casbah d'Alger, un quartier populaire de la capitale de l'Algérie, où le football est l'unique refuge pour la jeunesse. Étant l’aîné d’une famille nombreuse, dont le père arrive difficilement à joindre les deux bouts, Hamza a eu le sens des responsabilités très jeune. À quatorze ans, il quitte l’école pour subvenir aux besoins de sa famille. Il enchaîne alors les "petits" boulots (de nuit il ficelle les journaux tout juste sortis des rotatives dans une imprimerie, le jour il est docker sur le port d'Alger), et mène une vie difficilement conciliable avec le sport et les loisirs. Cela ne l'empêche pas de remporter un titre de champion d'Algérie cadet de judo.
C'est pourtant vers le football qu'il s'oriente définitivement, en signant une licence au profit de l'USM Alger. Les dirigeants de l’USM Alger, convaincus de son immense talent, lui octroient un salaire mensuel de 5000 DA. C’est peu, mais à l’époque cela le contente suffisamment. « Jeune, j’ai vraiment galéré, notamment au début. Mais je devais le faire par obligation, car ma famille était dans le besoin et il fallait que j’aide mon père, que Dieu ait son âme, d’autant plus que je suis l’aîné de mes frères. C’était très dur pour moi, surtout au début, du fait que je travaillais la nuit, mais les dirigeants de l’USMA, qui tenaient beaucoup à moi, m’ont bien aidé », avoue-t-il. L’enfance difficile vécue par Hamza Yacef a forgé en lui un mental d'acier et un caractère fort, qui firent de lui une star du football algérien.
Il fut surnommé Yacef "TRICITI" pour sa capacité de dribble associée à une vitesse d'exécution rare.