Hambletonian 10, ou Rysdyk's Hambletonian (né le , mort le ), est l'étalon fondateur de la race du Trotteur américain. Il descend du célèbre cheval Messenger.
Histoire
Hambletonian naît le à Sugar Loaf(en)[1]. Il est élevé par Jonas Seely, Jr. dans sa ferme du Orange County. William Rysdyk, l'assistant de Seeley, s'occupe de la jument et du poulain. Il demande à les acheter, ce que Seeley accepte, pour la somme de 125 $[2].
Hambletonian meurt à 27 ans, le , et il est admis au Hall of Fame du trot américain en 1953[3]. Son propriétaire, décédé en 1870, est enterré avec lui à Chester[2].
Description
Hambletonian a un physique inhabituel, étant plus bas au garrot (1,55 m) qu'à la croupe (1,60 m)[4]. La longueur de ses membres postérieurs lui confère une grande amplitude en course[4]. Il porte une robe baie.
Origines
Son père, Abdallah, est un petit-fils du très influent Pur-sang Messenger, ce qui fait d'Hambletonian un descendant du Godolphin Arabian[4]. Abdallah était réputé laid et de mauvais tempérament, tant qu'il fut vendu pour 5$. La mère d'Hambletonian est connue sous le nom de Charles Kent Mare ou de Kent Mare, par Bellfounder (GB), un Trotteur Norfolk importé[5]. Hambletonian est consanguin sur Messenger (GB) (1780) dans sa troisième et quatrième génération[6].
Hambletonian est considéré comme l'étalon fondateur de la race du trotteur américain (dit Standardbred) moderne, notamment à travers ses fils George Wilkes, Dictator, Happy Medium et Electioneer[4]. Il engendre 1 335 poulains entre 1851 et 1875[4].
Par ses arrière-petits-fils Mc Kinney (1887) et Peter The Great (1895), Hambletonian est aussi considéré comme l'un des chefs de race du Trotteur français[7].
Dix-sept ans après la mort de Hambletonian, un monument en granit, cadeau de nombreuses personnes en hommage à ce cheval, a été placé sur sa tombe sur l'avenue Hambletonian[2].
Il a donné son nom à la plus importante course américaine, les Hambletonian Stakes, qui s'adresse aux chevaux de 3 ans.
Hambletonian fait partie de la catégorie des Immortals du Harness Racing Hall of Fame.
↑Jean-Pierre Reynaldo, Le Trotteur français : histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Éditions Lavauzelle, , 427 p. (ISBN978-2-7025-1638-6), p. 112-120.