Il évolue durant toute sa carrière au poste de défenseur au sein du Club africain[2]. Durant l'été 1965, devenu bachelier, il part à Paris pour poursuivre des études supérieures d'interprétariat. En 1969, il retourne à Tunis et revient au Club africain comme dirigeant, où il peut exercer une activité exaltante mais exigeante, suivant ainsi les premiers pas de son frère Moncef Khouini chez les seniors.
Sa carrière professionnelle l'éloigne toutefois du club, lui permettant cependant plus d'implication lorsqu'il se retrouve nommé gouverneur de Sousse, d' à , puis gouverneur de Tunis à deux reprises, de à et d' à . Khouini s'illustre ensuite dans la diplomatie en tant que vice-président de l'Assemblée générale des Nations unies en 1991[1] et ambassadeur à Londres[1] puis à Washington. Le jour de la présentation de ses lettres de créance au président cubainFidel Castro, il découvre qu'il est atteint d'une grave maladie. Il lutte de toutes ses forces pour retarder l'échéance fatale mais meurt, le , à New York[1], laissant l'image d'un footballeur respecté, d'un dirigeant dévoué et d'un grand commis de l'État[2].