Il est parrainé par la communauté civile de Shepton Mallet dans le Somerset, dans le cadre de la Warship Week (semaine des navires de guerre) en mars 1942.
Histoire
Seconde Guerre mondiale
Lors de la mise en service, le Mendip est affectée à la base de la Home Fleet à Scapa Flow pour son service en octobre, mais il est endommagé par l'une de ses propres charges de profondeur durant un exercice de préparation. Il est réparé et reprend service le . Le , il est assigné à la 21e flottille de destroyers à Sheerness où il paseé les deux prochaines années pour l'escorte des convois en mer du Nord et dans la Manche[1].
Pendant ce temps, le Mendip protège le trafic côtier contre les attaques d'avions et des torpilleur rapides Schnellboote allemands, la récupérations de naufragés, et participe à des opérations de pose de mines et d'offensives contre des installations ennemies.
En septembre 1942, il devient le navire de haut rang dans la 21e Flottille de destroyers avec la nomination du capitaine CR Parry, commandant de cette flottille[1].
En juin 1943, après un radoub, le Mendip est affecté à l'escorte du convoi WS31, qui fait partie de la force d'invasion de l'opération Husky, et participe en juillet à l'invasion de la Sicile.
En septembre, le Mendip fait partie de l'opération Avalanche, le débarquement à Salerne, dans le cadre de l'invasion alliée de l'Italie.
Pendant le reste de l'année, il participe à des escortes de convois et à des tâches de patrouille en Méditerranée[1].
En mai 1944, le Mendip retourne en Grande-Bretagne pour participer à l'opération Neptune, la composante navale du débarquement en Normandie.
Libéré de l'opération Neptune, le Mendip retourne dans la 21e Flottille de destroyers et effectue des fonctions d'escorte locale dans la Manche et la mer du Nord, jusqu'au jour de la victoire en mai 1945.
Entre 1942 et 1944, le Mendip a escorté 25 convois à travers la mer du Nord.
La dernière mission du Mendip est avec l'opération Deadlight, la cession de la flotte allemande de sous-marins, et en janvier 1946, il est désarmé et placée en réserve dans la Reserve Fleet.
Après que le Aurora (renommé Chung King) soit passé aux mains de la Chine communiste, il est repris par la Royal Navy en et remis en service avec la compagnie du navire HMS Consort.
Service dans la Marine égyptienne
Le Mendip est vendu à la Marine égyptienne le et devient le Mohamed ali-El-Kebir. Il prend ensuite le nom de Ibrahim-El-Awal en 1951[1].
Crise de Suez
Dans le cadre des opérations navales de la crise du canal de Suez, l'Égypte déploie l’Ibrahim el Awal vers Haïfa dans le but de bombarder les installations pétrolières de cette ville. Le , il commence à bombarder la ville avec ses canons de 4 pouces. L'escorteur d'escadre français Kersaint, qui est déployé dans le port de Haïfa pour le garder dans le cadre de l'opération Mousquetaire, ouvre le feu contre l’Ibrahim el Awal à 64 reprises, les tirs l'encadrent, mais ne parviennent pas à le toucher[2]. Peu de temps après, les navires de guerre israéliens ont défié Ibrahim el Awal et le navire de guerre égyptien s'est immédiatement retiré. Les navires de guerre israéliens ont poursuivi et, avec l’armée de l’air israélienne, la Israeli Air Force, réussissent à endommager le turbo-alternateur et le gouvernail du navire. Laissé sans pouvoir et incapable de diriger, Ibrahim el Awal s'est rendu à la marine israélienne[3]. Il est incorporé à celle-ci et devient l'INS Haïfa[4].
Service dans la Marine israélienne
L'INS Haïfa sert dans la marine israélienne jusqu'à la fin des années 1960, et est finalement retiré du service en 1972[1].
Selon une source, il est relégué au rang de navire cible en 1968 et coulé après avoir été touché par un missile mer-merGabriel[5]. D'autres sources écrivent qu'il est déployé pour des tâches de formation jusqu'en 1970, puis relégué au rôle de navire d'hébergement avant d'être mis au rebut en 1972[1].
↑Chaim Hertzog, The Arab-Israeli Wars : War and Peace in the Middle East from the War of Independence through Lebanon, Vintage, , 480 p. (ISBN0-394-71746-5, lire en ligne), 138
↑Max Wurmbrand, The Valiant of Israel, Massada Press Ltd, (ISBN0-902291-24-6), p. 80
(en) J. J. Colledge, Ships of the Royal Navy : the complete record of all fighting ships of the Royal Navy from the 15th century to the present, London, Chatham, , 396 p. (ISBN978-1-861-76281-8, OCLC907158280)
(en) John English, The Hunts : a history of the design, development and careers of the 86 destroyers of this class built for the Royal and Allied Navies during World War II, City, World Ship Society, (ISBN978-0-905-61744-2).
(en) Henry Trevor Lenton, Navies of the Second World War., vol. 2 : British fleet & escort destroyers, London, Macdonald & Co, (ISBN978-0-356-03122-4).
(en) Jürgen Rohwer et Gerhard Hümmelchen (trad. de l'allemand par Derek Masters), Chronology of the war at sea 1935-1945 : the Naval history of World War Two, London, Greenhill Books, , 2e éd. (ISBN978-1-853-67117-3).
(en) M J Whitley, Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia, London, Arms and Armour Press, , 320 p. (ISBN978-1-854-09521-3, OCLC45261498).