HMS L2

HMS L2
Type Sous-marin
Classe classe L groupe 1
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Vickers Limited
Chantier naval Barrow-in-Furness Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu à la ferraille en
Équipage
Équipage 35
Caractéristiques techniques
Longueur 68 m
Maître-bau 7,16 m
Tirant d'eau 3,40 m
Déplacement 904 tonnes en surface, 1 091 tonnes en plongée
Propulsion 2 moteurs Diesel Vickers
2 moteurs électriques
Puissance 2 400 ch en surface
1 600 ch en plongée
Vitesse 17,3 nœuds en surface
10,5 nœuds en plongée
Profondeur 50 m
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm)
1 canon de pont de 4 pouces (101 mm)
Rayon d'action 2 800 nautiques à 10 nœuds en surface
78 tonnes de carburant

Le HMS L2[Note 1] est un sous-marin britannique de classe L construit pour la Royal Navy pendant la Première Guerre mondiale. Sa quille fut posée le , il est lancé le et mis en service le .

Le L2 a été vendu à la ferraille en .

Conception

Les sous-marins de classe L étaient une version agrandie et améliorée de la classe E précédente. Ils avaient une longueur totale de 70,4 m, un maître-bau de 7,2 m et un tirant d'eau moyen de 4 m. Ces sous-marins avaient un déplacement de 905 tonnes en surface, et 1 091 tonnes en immersion. Ils avaient un équipage de 35 officiers et matelots[1].

Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs diesel Vickers à 12 cylindres de 1 200 ch (895 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électriques de 600 ch (447 kW)[1]. Ils pouvaient atteindre la vitesse de 17 nœuds (31 km/h) en surface et 10,5 nœuds (19,4 km/h) sous l’eau[2]. En surface, la classe L avait un rayon d'action de 3 200 milles marins (5 900 km) à 10 nœuds (19 km/h)[1].

Les navires étaient armés d’un total de six tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm). Quatre d’entre eux étaient dans l’étrave et la paire restante était installée sur les flancs. Ils transportaient 10 torpilles de recharge, toutes pour les tubes d’étrave[3]. Le L2 a d’abord été équipé d’un canon antiaérien de 3 pouces (76 mm), mais celui-ci a ensuite été remplacé par un canon de pont de 4 pouces (102 mm)[4].

Engagements

Mis sur cale le et initialement désigné sous le nom de E58, comme un sous-marin de classe E, le sous-marin et son sister-ship (navire jumeau) E57 incorporaient suffisamment de changements pour qu’ils soient considérés comme les deux premiers navires d’une nouvelle classe, la classe L, et renommés en conséquence. Le L2 a été lancé le et mis en service le .

Le L2 a survécu à un tir ami de trois destroyers américains le . La première charge de profondeur lourde a bloqué les barres de plongée vers le haut. Cela a fait prendre au sous-marin une inclinaison énorme à l’arrière, avec sa poupe touchant le fond marin à 300 pieds (91 m) de profondeur. Quatre autres charges de profondeur lourdes ont explosé en secouant le bateau. Le capitaine, le lieutenant commander Anworth, a donné l’ordre de chasser aux ballasts numéros 5 et 6. Le L2 a fait surface et s’est retrouvé sous le feu des trois destroyers à environ 1 400 mètres. Un coup direct a frappé la coque étanche juste sur l'arrière du kiosque. L’équipage agita des pavillons blancs et tira au fusil, et les destroyers cessèrent le feu. Le L2 a survécu à cette rencontre.

Le L2 a été affecté à la 4e flottille sous-marine et au HMS Titania en 1919 et a navigué jusqu’à Hong Kong, y arrivant le . Il a été placé dans la flottille de réserve à Hong Kong en 1923. Il a été vendu en , et est arrivé en avril chez Thos W Ward, à Grays pour sa démolition.

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. a b et c Gardiner & Gray, p. 93
  2. Harrison, chapitre 3
  3. Harrison, chapitre 27
  4. Akermann, p. 165

Voir aussi

Bibliographie

Liens internes

Liens externes